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AC/DC AU STADE DE FRANCE - Paris Saint Denis - 23 MAI 2015 !En fait, je n'avais pas prévu d'y aller et m'étais résigné en me disant :

"Phil, tu ne les verras plus jamais...... à cause de ce système de vente à la con sur Internet !!!!!!!" Sur les conseils avisés de Ponpon, ci-devant membre du BSF qui lui, était parvenu à obtenir le premier sésame, je me suis dit : "Allez, pourquoi ne pas tenter l'aventure ? Ca me coûtera tout au plus un déplacement en Punto" qui, comme à chaque concert, se sent toute émoustillée. Elle ronronne de bonheur, la Punto, je vous l'assure.... :lol: Si si.....mdrrrrr

Me v'là donc parti sillonnnant la banlieue parisienne traversant Gagny et son centre ville pittoresque puis Villemomble empruntant ensuite une A86 pas trop engorgée à cette heure. Il est en effet aux alentours de 20h15. Je comptais effectivement me dispenser des deux premières parties No One Is Innocent et Vintage Trouble (dont on dit pourtant du bien), les premières parties m'ennuyant assez souvent, il faut bien le dire.

J'atteins mon but sans trop d'encombres au Stade de France déjà rempli comme un oeuf à l'écoute des clameurs qui se font entendre pour Vintage Trouble. Le Live At Villa Berg de Mother's Finest m'accompagna d'ailleurs pendant tout le trajet. Trouver une place pour se garer : voilà ce qu'il me restait à faire dans un premier temps. Pas facile, tout était blindé et c'est dans un sursaut d'extrême lucidité que je vis une place sise sur un terre-plein où je me décide de me garer un peu à l'arrache. J'ai toujours dit que "conduire sans trop de piquant n'est pas conduire....."

Un long chemin m'amène au Stade de France où d'entrée de jeu des revendeurs à la sauvette vous interpellent pour revendre leus billets. Voici donc le Phil parti s'engager dans une âpre négociation :

"-Je te le laisse à 60 €, me fait le volubile personnage qui se tient devant moi.
-C'est 30 € ou rien du tout....
-50
-30...........
-40.............
-Je n'ai que 30€, en lui montrant mon porte-monnaie.
-Allez, 35 et c'est bon.........
-Nan, j'ai dit 30 et ce sera 30 pas 31 ni 32 mais 30 euros, point barre......
-T'es dur en affaires, toi me rétorque t-il
-Voui voui, c'est vrai....
-Allez va pour 30 € !!!!!!!!!!!
-Voilà.....lui répondis-je d'un air vainqueur"

 

Muni de mon précieux sésame, je gravis les marches, n'ayant en aucune façon omis d'acheter le programme à 20 € mais ça, je n'étais pas obligé de préciser à mon précédent interlocuteur qu'il me restait encore cette somme à disposition. Je suis situé dans la partie haute du stade en face de la scène mais bon, pour 30 €, je ne pouvais guère en demander plus. J'ai un super appareil photo qui, compte tenu de la distance, me permettra de prendre quelques clichés honorables.

 

Lorsque je parviens à une place qui n'est pas en fait la mienne, le groupe a déjà entamé sa grand'messe avec Rock Or Bust dans une version décapante. Moi, de toute façon, cet album, je l'aime bien car on est revenus à du spontané. Shoot To Thrill nous fait revivre une des périodes dorées du groupe à savoir Back In Black et ce, dans une version survitaminée notamment au moment où la rythmique se veut être très appuyée (il est bon le Stevie....) donnant l'opportunité au public de taper dans ses mains avec ferveur, public qui pour la plupart (sauf moi, j'ai ma dignité mdrrrr) revêt les fameuses cornes lumineuses.

A ma droite se trouvent trois types très sympathiques puisque l'un d'entre eux engage spontanément la conversation avec moi sur le groupe et les concerts qu'il a vus. Je lui fais part de mon éternel regret à savoir ne pas avoir vu celui du 9 décembre 1979 avec le légendaire Bon Scott au Pavillon de Paris (certes immortalisé dans le film Let There Be Rock et le double CD live) suite à un refus parental : raison invoquée : "T'as pas 18 aaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnns !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!". Bah oui, mais Bon est mort deux mois plus tard.......Je crois que j'y penserai toute ma chienne de vie. Olivier qu'il s'appelle m'offre une p'tite mousse dans un gobelet estampillé "Rock Or Bust" et tous les quatre, nous trinquons très chaleureusement enfin presque puisque l'un des trois compères semble avoir pris une bonne murge juste avant.....D'ailleurs, il s'éclipse manquant même de s'étaler sur des spectateurs qui se trouvaient devant lui. Vu le prix des concerts, c'est quand même con de se retrouver dans cet état-là et de ne pas profiter du show. C'est un truc que je n'ai jamais compris.

Le riff hyper-carré de Hell Ain't A Bad Place To Be suscite un vif enthousiasme même si Johnson n'a pas ce soir la gouaille suffisante pour en faire une énorme interprétation. Autrement dit, je le trouve très court, notre Jonna. Entre les morceaux, le groupe ne communique pas beaucoup. D'un autre côté, ça évite d'entendre des propos dénués d'intérêt mais bon, un peu plus de "communication" aurait été souhaitable. Retour sur l'un des albums fondamentaux des Boys à savoir Back In Black et son morceau-titre efficace et puissant et ce, grâce à un Chris Slade remonté comme pas un, ce dernier martyrisant ses futs tant et si bien qu'on se demande si son kit va supporter toute la durée de cette tournée. Le son, quant à lui, est meilleur qu'en 2009 lorsque je les avais vus en ce lieu mythique. Par ailleurs, d'après ceux qui étaient déjà présents il y a 3 jours, le volume semble beaucoup plus supportable en ce 26 mai. Un bon point donc.

 

Un nouvel album se doit d'être soutenu, c'est bien connu. Le groupe opte, par conséquent, pour un Play Ball enthousiasmant. Angus, la soixantaine bien tassée, se démène comme un beau diable et ce, depuis les débuts d'AC/DC. Ca fait vraiment plaisir à voir. Cliff Williams toujours en retrait, nous gratifie de superbes "backing vocals" accompagné par le nouveau venu de la famille Young : Steve. La rythmique de plomb de Dirty Deeds Done Dirt Cheap assurée par Cliff et Chris, déclenche bien évidemment un enthousiasme saisissant dans le public tandis que le morceau suivant, Thunderstruck nous offre une scène en proie à un violent orage.

 

Le morceau qui suit fait partie sans nul doute de l'une de mes compos préférés des Boys. Il s'agit de High Voltage qui nous est proposé dans une énergie indescriptible. Il ne faut quand même pas oublier non plus l'album précédent, Black Ice. Le groupe prend donc la ferme décision d'interpréter Rock And Roll Train sans la locomotive de rigueur qui faisait partie du decorum de la tournée précédente. Mes voisins apprécient. Pour ma part, j'aurais préféré le morceau-titre.
La cloche annonçant Hells Bells, descend tout doucement. Johnson ne s'y suspend plus depuis le début de la tournée. Une version analogue à celles que nous avons tous entendues dans le passé. Pas de quoi s'attarder là-dessus. Troisième et dernier titre interprété hier soir, Baptism By Fire s'illustre par un riff efficace mais qui ne retient que très peu l'attention. Bonne interprétation. S'ensuivent un You Shook Me All Night et un Sin City de toute beauté. Ca monte crescendo dès lors que les classiques font leur réapparition. Ca se confirme avec un tonitruant Shot Down In Flames (un autre morceau du groupe que j'affectionne tout particulièrement) délivré dans une version apocalyptique. Grand moment, vraiment !!!!!!!!!!!!

Puis, la surprise du Chef Angus provient de la réapparition de Have A Drink On Me qui n'avait pas été jouée depuis la tournée Fly On The Wall en 1985.

Ca monte encore d'un cran avec un puissant TNT et un sulfureux Whole Lotta Rosie (Rosie est toujours là mais a changé d'apparence). Que j'aime ce dernier titre surtout l'énorme version du live If You Want Blood You've Got It, premier album live écouté début 79. Versions dantesques bien évidemment.

 

On ne parle pas chez AC/DC mais on déroule du lourd et c'est le cas avec le titanesque Let There Be Rock de plus de 10 minutes, sans doute plus, je ne sais plus. C'est de l'intensité au centuple qui nous est délivrée dans l'instant et ce, grâce à ce déluge impitoyable de décibels. Pendant ce titre mythique, on y découvre de nouvelles animations qui font référence à tout ce qui a fait la gloire du groupe : la statue d'Angus, , la cloche, les canons, les dollars et bien évidemment la Gibson SG. On en prend plein les oreilles et plein les mirettes, Angus grimpant pour son solo sur la plateforme qui ne s'élèvera pas aussi haut que les années précédentes. Le public est à ce moment-ci en plein délire et le Stade de France semble chavirer sous les coups de boutoir de la rythmique de plomb orchestrée par nos amis Chris et Cliff qui accomplissent une prestation solide et efficace et ce, devant des diablotins ayant revêtu leur plus belle parure : leurs cornes.

 

Le groupe ne s'éclipse pas bien longtemps puisqu'il revient quasi immédiatement pour entamer l'hymne définitif Highway To Hell accompagné de flammes impressionnantes visibles sur les grands écrans. C'est l'effervescence presque le délire même, un peu comme si le public se trouvait sur une sorte de Bateau Ivre de Rimbaud, malmené par une tempête des plus violentes déclenchée par Angus et ses camarades. Tout le monde sait que For Those About To Rock sera l'ultime morceau, comme d'habitude (sauf en 2001 avec l'interprétation émouvante de Ride On). Dans un déluge de feu, ce titre sonne à lui seul la charge finale autrement dit le coup de grâce asséné à un public qui doit se dire ("bon bah voilà, on arrive à la fin"). Les canons sont chargés puis pétaradent gentiment signifiant que le concert est à chaque fois une sorte de "combat" d'avance gagné pour le groupe à en voir l'enthousiasme du public du Stade de France qui ressort comblé de la prestation qu'il a admirée.

J'ai vraiment apprécié ce show, bien plus qu'en 2009 tout simplement pour la bonne et simple raison,qu' il m'a semblé voir un groupe solide faisant preuve de cohésion indéfectible et ce, même après les quelques désagréments que nos cinq compères ont subies. AC/DC ruuuuuuuuuuules !!!!!!!!!!!!!!

Setlist, Paris, Stade de France, 26/5/15

Rock or Bust
Shoot to Thrill
Hell Ain't a Bad Place to Be
Back in Black
Play Ball
Dirty Deeds Done Dirt Cheap
Thunderstruck
High Voltage
Rock 'n' Roll Train
Hells Bells
Baptism by Fire
You Shook Me All Night Long
Sin City
Shot Down in Flames
Have a Drink on Me
T.N.T.
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock
(with Angus Young guitar solo… more )

Encore:
Highway to Hell
(with Angus Young guitar solo in intro)
For Those About to Rock (We Salute You)

La quasi totalité du concert en videos ICI.  Les premières :


 

 

 


 

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