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LADY FUELPour la promotion de leur premier album Pleasure Room, Charly le batteur du groupe LADY FUEL a eu la gentillesse de répondre à mes questions.
Charly n'est pas tombé de la dernière pluie et il a pris un grand plaisir à me parler de sa longue carrière, de LADY FUEL, du nouvel album et de musique en général. Je l'en remercie car le plaisir était partagé.

 

RM : Salut Charly, depuis notre première conversation, as-tu eu le temps d'aller faire un tour sur notre site ?

 

LF : Oui, j'ai regardé les différentes rubriques, le site est très fourni, bravo à l'équipe, c'est du beau boulot. Il y a un suivi régulier qui m'a tout de suite frappé.

 

RM : Merci. Charly comme j'ai compris que tu avais pas mal roulé ta bosse dans le monde de la musique, j'aurais aimé que tu nous parles de de ton parcours ?

 

LF : Avec grand plaisir, j'ai commencé en 1980 en parallèle de mes études de kiné. J'ai rencontré deux potes Pierre et Philippe avec qui j'ai commencé à jouer. Ensuite ils ont formé un groupe de leur côté et moi du mien. On s'appelait les CAMELEONS KIDS, le groupe était composé de collègues kinés. Nous avons donné quelques concerts dont un aux Etats-Unis. Plus tard, j'ai rejoint le groupe de Pierre et Philippe FOLAMOUR qui a sorti 1 maxi 45T et un 45T ainsi que des parutions sur quelques compilations. Mais notre truc, c'était la scène. Nous avons joué à Berlin, fait 2 tournées en Pologne et 1 au Danemark. Le groupe s'est arrêté en 1995, puis j'ai fait un break de 2 ans. Ensuite j'ai rejoint le bassiste JOHN BRASSETT (ex FREDDIE FINGER LEE). Nous avons enregistré un album et nous sommes partis en tournée pendant 2 ans avec ses 2 groupes JOHNNY BLUE BANDIT et ATOMIC SOUP. J'ai quitté le groupe après la promo de l'album d'ATOMIC SOUP car je ne voulais pas continuer dans ce sens là. J'avais envie de monter un projet plus personnel. J'ai décidé de fonder un groupe avec Steph mon épouse qui avait fait partie dans les années 90 de 2 groupes de Hard dont le répertoire se composait de reprises de DEEP PURPLE, WHITESNAKE, etc... Nous avons donc monté CALL OF THE TRIBE avec qui nous avons enregistré 2 disques. Nous avons fait la première partie d'AMERICAN DOG, DENNIS DUNAWAY (ex ALICE COOPER GROUP) et ALBERT BOUCHARD ( BLUE OYSTER CULT) dans le cadre du Festival Rock'n'Bike. Après le départ de deux musiciens, nous avons monté un autre groupe BAD CALL avec qui nous avons joué presque 2 ans. Nous avons arrêté BAD CALL car la couleur musicale ne correspondait pas ni à Steph, ni à moi. Nous nous sommes mis à la recherche de nouveaux musicos. C'est là que nous avons rencontré Romain (guitare) avec qui nous avons tout de suite accroché. Puis Dom (basse) qui avait joué avec FOLAMOUR mais qui était surtout le bassiste de mon 1er groupe CAMELEONS KIDS. C'est tout naturellement qu'il nous a rejoint. Grâce à notre passé musical en commun, son arrivée a posé de bonnes bases autant musicales qu'humaines. Romain quant à lui est un sacré bosseur, il bosse le son, il bosse les riffs. Pour le moment tout cela se passe bien, nous sommes sur de bons rails et j'espère que cela va durer longtemps.

 

RM : Charly, en tant que batteur, quel est le batteur qui t'a donné envie de jouer de cet instrument ?

 

LADY FUELLF : Sans hésiter, c'est KEITH MOON des WHO ! Les WHO au même titre que LED ZEP, on les a tous pris en pleine figure dans le début des années 70. Après je me suis rapproché de BONHAM et aujourd'hui je suis plus proche de CHAD SMITH (RED HOT). Mais c'est quand même MOON qui a allumé la mèche. J'aime son côté visuel, sa générosité musicale et humaine. Je me retrouve un peu dans ce côté généreux.

 

RM : Quelles sont les influences majeures de LADY FUEL ?

 

LF : Je dirais DEEP PURPLE, LED ZEP, FREE et WHITESNAKE surtout pour Steph. RODGERS et COVERDALE sont ses 2 plus grosses influences. Moi j'ai une grosse influence VELVET UNDERGROUND, STOOGES, toute cette mouvance musicale à la fois minimaliste et hypnotique. Plus proche de nous, il y a aussi les RED HOT bien sûr.

 

RM : De mon côté, j'ai noté une influence AC/DC sur 2 titres (NDLR : voir la chronique de Pleasure Room).

 

LF : Alors oui, cela vient de Romain le guitariste, même s'il s'en défend, c'est quelque chose qui transparaît.

 

RM : Les influences que j'ai pu noter ressortent naturellement. Elles sont, je dirais, plutôt bien digérées.

 

LF : Comme tu le dis, nous ne cherchons pas à faire sortir nos influences de façon trop évidente. Nous essayons de susciter un univers, une atmosphère sans renier nos influences car elles nous ont poussés à faire de la musique. Elles sont naturelles, elles ne s'imposent pas.

 

RM : Comment définirais-tu la musique de LADY FUEL ?

 

LADY FUELLF : Je vais reprendre un terme trouvé par notre infographiste et ingénieur du son, c'est organique. Je rajouterais énergique et généreux. Organique parce que pour nous cela vient de l'intérieur, des tripes avec de l'émotion. Energique, parce que le Rock c'est de l'énergie, sur scène on envoie, on donne tout. Enfin généreux parce que nous avons envie d'offrir çà, notre musique. Je reste sur ces termes là car c'est difficile de définir notre musique, c'est à la fois du Hard, à la fois atmosphérique, voire progressive.

 

RM : Pour vous, chanter en Anglais, c'est une évidence ?

 

LF : Oui, pour nous c'est la langue qui s'impose. Nous ne pouvons pas imaginer faire du Rock autrement qu'en Anglais, parce que toute la musique qui nous a influencés est anglo-saxonne. Steph écrit les textes directement en Anglais.

 

RM : Puisque tu mes parles des textes, de quoi parlent-ils ? Contiennent-ils un message ?

 

LF : Non, il n'y a pas de message dans le sens engagé du texte. On est plus sur des tranches de vie, on raconte des histoires tout en essayant de garder un aspect poétique et onirique. Nos textes sont plus des instantanés de vie. Par exemple Really True est en rapport avec nos 2 concerts dans la maison d'arrêt et la centrale d'Yzeure. Même si au premier abord on ne vas pas forcément capter le sens du texte.

 

RM : Really True est le titre le plus rapide de l'album et en même temps il est très bizarroïde avec un chant un peu barré, Steph me fait penser à NINA HAGEN sur ce titre ?

 

LF : Oui, en effet Really True est speed avec un côté bizarre. C'est un morceau coup de poing car on a vécu quelque chose de très fort lors de ces 2 concerts. En tout cas, la référence à NINA HAGEN va faire plaisir à Steph, c'est une de ses chanteuses préférées.

 

RM : Pour revenir à ces 2 concerts à la centrale et à la maison d'arrêt d'Yzeure, qui en a eu l'idée ?

 

LF : C'est Dom (basse) qui, de par son métier, a une collègue qui travaille au SPIP (NDLR : Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation). Régulièrement, ce service organise des concerts au sein de la maison d'arrêt. Un de nos illustres prédécesseurs n'est autre que YANNICK NOAH. Je te rassure, il n'a pas eu plus de monde que nous (rires). Suite à cette demande, nous avons tous réfléchi au sein du groupe, en se disant que c'était un défi, quelque chose de particulier. Puis nous avons donné notre accord et attendu que toutes les formalités (et elles sont nombreuses) se mettent en place. C'est donc plutôt, un concours de circonstances qu'une véritable idée de notre part.

 

RM : Dans quel état d'esprit avez-vous abordé ces concerts ? Celui-ci était-il différent par rapport à un concert classique ?

 

LF : Oui, tout à fait, d'abord parce qu'il y a beaucoup de contraintes, de contrôle de véhicules, de matériels, un nombre incroyable de portes à franchir. C'était un véritable casse-tête, heureusement nous avons réussi à écourter le chemin jusqu'à la salle. Au niveau timing, nous n'avions que 2 heures pour tout installer. Après nous sommes partis manger, car les concerts étaient programmés l'après-midi. Nous étions tous tendus. Pour Steph qui était la seule fille, c'était encore plus délicat. Dans la centrale, c'était une expérience unique, il faut savoir que tous les gars qui sont là-dedans ont tous écopé de lourdes peines. A leur arrivée, ils sont tous venus un par un nous serrer la main avant d'aller s'installer.

 

RM : Justement, comment a réagi le public ?

 

LADY FUELLF : A la centrale, cela c'est super bien passé. Les gars sont vite entrés dans le concert, ils étaient très réceptifs, Steph a réussi à les faire chanter. C'était un moment très fort, très intense, car on ne savait pas qui on avait en face. Tu es dans un contexte hors-norme, enfermé dans une salle. Le lendemain, on jouait dans la maison d'arrêt et là c'était complètement différent. La population est composée de jeunes des cités, de banlieues, ils n'ont pas la même culture que nous. Eux ils écoutent plutôt du Rap ou du R'n'B, c'était très chaud, ils étaient tous debout, très agités. Les gardiens nous avaient prévenus de ne pas bouger en cas de dérapage. Au moment d'attaquer le premier titre, nous étions tous verts. Puis au milieu du concert, quand on joué Next Train (NDLR : titre extrait du 1er Ep Insectization) qui est une ballade, ils se sont tous posés. Après on a réussi, eux aussi, à les faire chanter malgré une tension plus que palpable. A la fin de ces 2 jours nous étions tous vidés, complètement lessivés. Nous avons vécu une expérience musicale et humaine unique et fantastique, un vrai partage.

 

RM : Revenons à Pleasure Room votre 1er album, quel est votre processus d'écriture ? Qui fait quoi ? Est-ce d'abord la musique ou d'abord les paroles ?

 

LF : D'une manière générale, on part d'abord de la musique. Romain peut nous apporter des riffs qu'il a travaillés et nous après on fait tourner les différents passages en boucle, moi en calant un rythme et Dom sa basse. Steph de son côté commence à écrire le texte et à poser une ligne vocale. Mais à la base rien n'est prédéfini, un riff que Romain pensait utiliser comme couplet peut devenir le refrain et vice-versa. Cela peut venir aussi d'un rythme que j'ai trouvé. Une fois que cela commence à prendre forme et que l'on sait où on veut amener tout ça, on l'enregistre. Cela devient la base de travail que chacun de son côté va bosser jusqu'à la prochaine répétition en apportant de nouvelles idées. C'est vraiment un travail de groupe.

 

RM : Qui a eu l'idée de la pochette (NDLR : Un sex toy petit canard) ?

 

LF : (rires) L'idée de la pochette est venue d'un peu tout le monde. Comme on répète à la maison, cela se termine souvent autour d'une bonne bouffe. On en profite pour débriefer, parler de nos projets. Donc on est partis dans un délire sur le titre Pleasure Room et les paroles (NDLR : l'intégralité des textes de l'album Pleasure Room est disponible sur le site www.ladyfuel.fr). C'est de là que l'idée du petit canard est venue et comme on aime aller jusqu'au bout de nos idées, à l'intérieur de la pochette on trouve un visuel de piles (rires) qui vont avec le petit canard. Comme pour la musique, tout ce qui va autour a de l'importance pour nous. Pour la scène aussi, on travaille le visuel, nos fringues.

 

RM : Steph est aux antipodes de ce qui se fait à l'heure actuelle au niveau du chant féminin, elle ne verse pas dans le lyrique, est-ce un plus pour le groupe d'avoir une chanteuse ?

 

LF : Oui, absolument, c'est un vrai plus, Steph est l'essence même du groupe. Sur scène elle prend une autre dimension puisqu'elle dégage quelque chose de très fort de par sa voix et sa façon de bouger, de danser sur la musique. Nous 3 derrière, nous sommes à son service, nous ne pouvons pas nous permettre d'être à moitié. C'est de son énergie que l'on puise la nôtre.

 

RM : Pour la promotion de l'album, est-ce qu'il y a une tournée prévue ?

 

LF : Nous allons faire la sortie officielle le 29/09 au Dôme à Vichy (03) puis le 13/10 on va jouer dans un endroit que l'on adore La Sangria à Saint Pourçain sur Sioule (03). D'autres dates arrivent, dont une à Roanne près de Lyon, mais quand on est un groupe auto-produit, ce n'est pas évident de pouvoir faire une grosse sortie promo.

 

RM : En 2013, des projets de dates Parisiennes, peut-être ?

 

LF : Oui, je pense, nous avons quelques contacts sur Paris et région Parisienne, c'est en projet en tout cas.

 

RM : Est-ce que c'est difficile de monter une tournée en France quand on est un groupe auto-produit ?

 

LF : Oui, très difficile, la situation s'est dégradée ces dernières années. Il y a pleins d'endroits où j'ai joué par le passé avec mes autres projets qui ont baissé le rideau, ou d'autres qui n'organisent plus de soirées concerts. Il est très difficile d'accéder aux SMAC (NDLR : Scène des Musiques Actuelles) qui sont (silence)...

 

RM : Qui sont malheureusement fermées au Rock, n'ayons pas peur des mots !

 

LF : Oui, tout à fait. Les salles indépendantes ont de plus en plus de mal car elles n'ont pas les subventions des SMAC. Les subventions restent essentielles pour une salle, que ce soit pour la programmation ou pour la diffusion, la communication. Heureusement qu'il y a encore des rassemblements de motos qui nous ont permis de jouer sur de belles scènes devant un public qui aime le Rock.

 

RM : Et oui rocker, cela rime avec biker !

 

LF : Oui (rires). Nous en tant qu'association, nous réinvestissons tout l'argent que nous touchons. Nous sommes avant tous des amoureux de la musique. Nous, on adore partir sur la route, dormir à l'hôtel, on s'éclate, pour nous ce n'est que du bonheur, pas un métier.

 

RM : Est-ce que vous seriez prêts à faire des concessions musicales afin de connaître le succès ? Si oui, lesquelles ?

 

LF : Concessions musicales...cela dépend, lesquelles ? Si elles touchent notre choix, notre sensibilité musicale, c'est clair que c'est non. Si un directeur artistique nous demande de faire quelques petits arrangements, une sorte de lissage sans toucher l'âme de notre musique, pourquoi pas ?

 

RM : Que penses-tu du téléchargement illégal ? Est-il le seul responsable de l'effondrement de l'industrie musicale ?

 

LADY FUELLF : Le téléchargement illégal, il fallait s'y attendre, contourner les choses, les lois, cela a toujours existé. Je ne pense pas qu'il soit le seul responsable des problèmes des majors, mais je peux me tromper, je ne suis pas un spécialiste. Je pense que le prix excessif des cds, les sur-productions des groupes starisés, c'est à ce niveau que le bât blesse. Le temps passé en studio et toute la promo cela coûte une fortune. Je pense que les amoureux de la musique vont continuer à acheter des disques. Pour la nouvelle génération, la façon de consommer la musique est différente. Les jeunes ont tous leur mp3 sur lesquels ils téléchargent différents titres de différents artistes. Ils n'écoutent pas forcément un album en entier, ils se focalisent sur 1 ou 2 titres, cela reste forcément restrictif de n 'écouter que quelques morceaux. Un album, c'est quelque chose qui se veut d'être varié avant tout, pour Pleasure Room, nous avons traité l'album dans sa globalité.

 

RM : J'ai le sentiment qu'une grande partie du public,ne se rend pas compte à quel point cela est difficile de faire de la musique. Qu'en penses-tu ?

 

LF : Oui, c'est un travail énorme. Surtout quand on fait tout comme nous. Je fais la promo, j'envoie le cd aux magazines, c'est un vrai travail à temps plein. Mais tout cela me permet de rencontrer plein de gens, de partager. Bientôt, nous allons bosser sur notre prochain clip et là c'est pareil, on va s'occuper de plein de choses mais je sais qu'on va y prendre beaucoup de plaisir aussi. Mais c'est vrai qu'il existe des gens qui ne se rendent pas compte de cette complexité. Notre plus belle récompense, c'est quand les gens viennent nous voir après les concerts pour nous dire qu'ils ont aimé notre prestation. Il y a aussi le net maintenant, cela fait plaisir de voir les commentaires laissés sur notre page Facebook.

 

RM : Charly, de par ton expérience, quel conseil primordial donnerais-tu à des jeunes qui viennent de monter un groupe ?

 

LF : Restez lucides, la tête sur les épaules. Bossez, car c'est en bossant qu'on prend du plaisir. Il faut travailler son instrument, travailler ensemble, être à l'écoute et respectueux de l'autre. Après, on commence à être bien en phase avec les autres membres du groupe. Je ne sais pas si c'est un bon conseil mais c'est cela qui ressort de mon expérience. Il faut aussi y croire, mais surtout rester lucide.

 

RM : Merci Charly et LADY FUEL, le mot de la fin ?

 

LF : Notre album Pleasure Room est disponible sur le site en ligne du label Brennus ainsi que sur toutes le plateformes de téléchargement légales en lien avec le label Brennus. Merci à toi, Eric, ainsi qu'à toute l'équipe de RockMeeting, pour tout le travail fait, pour votre passion dans la musique. Merci d'apprécier notre musique, d'en parler, c'est important pour LADY FUEL qu'un site comme RockMeeting relaie l'information, fasse de la promotion. Pour nous ce n'est que du bonheur, c'est aussi grâce à ce genre de soutien que l'on continue d'avancer. Alors merci et bravo à toute l'équipe RockMeeting !

 

Voilà, j'espère que vous aurez eu autant de plaisir à lire cette interview que moi j'en ai pris à la faire. Je remercie Charly et LADY FUEL pour leur gentillesse et j'espère les voir prochainement sur scène.

 

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