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HARD LOVE Pasion

Pour commencer l’année une petite sélection de sorties 2016 pop chrétienne.

On commence par un barbu hirsute qu’on dirait tout droit sorti d’un film d’horreur américain ou le groupe de jeunes gens qui vont tous se faire dégommer rencontrent des bouseux au plus profond des States. David Crowder ressemble à ce genre de mec !!! Il était le leader du David Crowder Band qui avait sorti un paquet d’album dans la décennie 200/2010 pour se séparer ensuite. CROWDER restant seul à la tête de son projet pour un premier essai en 2014 Neon Steeple et le second qui est sorti en septembre, American Prodigal. J’avais du mal avec le band, j‘avoue avoir toujours un peu de mal avec le Crowder seul. Le garçon pratique une musique bizarroïde qui se nomme le folk électro !!! Cela donne un mix qui personnellement ne me plait pas trop avec des ambiances très terroirs adossés à des effets sonores de productions un peu trop chargés. Je préfère quand le garçon se contente de faire dans la balade sans artifice ou la tout son talent éclate comme sur Back To The Garden. L’émotion qui se dégage de ce genre de morceaux est complétement absente des titres plus rythmés. Pas inoubliable…

 


 



 

 

 



 



Bien plus intéressant, le 5ème essai de  LEELAND, Invisible. J’ai toujours bien aimé ce groupe qui propose une musique très atmosphérique, planante même par moment mais non dénuée de mélodie. Cet album est peut-être leur meilleur proposant une pop assez électronique ou rappelant par moment Keane. On voyage avec le groupe qui œuvre dans le chrétien pur et dur mais qui est loin de nous prendre la tête à la Chris Tomlin avec ses God ou Lord. Pour résumer ce très bel album, la doublette 139/Dead The Night qui nous replonge dans les années 80 un peu à la manière du dernier Brandon Flowers. Une heure de pur bonheur musical qui vous laisse une impression de lévitation perpétuelle.



 

 

 


 

 

 

 

 

Autre sortie chrétienne très intéressante, le nouveau JASON GRAY , Where The Light Gets In. Le précèdent Love Will Have The Final Word m’avait pourtant peu emballé mais je dois dire que celui-ci tient bien la route et je retrouve une pop chrétienne festive à la Steven Curtis Chapman comme sur Celebrate ou Learning. Il y a une légère baisse de niveau au milieu du cd mais ça reste quand même très agréable à l’écoute sans rien révolutionner mais avec un paquet de bons titres tout de même.

 

 





 


 

5ème album pour  THE AFTERS  avec Live On Forever. Dans l’ensemble bon album de pop mais qui manque de personnalité et qui est parfois à la limite du plagiat sur des titres comme Live On Forever. Coldplay et leur Paradise peuvent limite porter plainte. Et on retrouve comme cela beaucoup de références au groupe de Chris Martin, un peu trop à mon gout ce qui entraine un manque d’originalité. Par le passé, j’ai toujours pointé ce problème avec ce combo. Problème pas résolu à ce jour !!!



 




 

 

 

Dans la même veine en un peu moins connoté Coldplay, ABOUT A MILE et leur second essai Trust You All The Way. Dommage d’ailleurs que tout le cd ne sonne pas rock comme Taking Back qui ouvre l’opus de façon détonante. Magré l’aide de Ian Eskeilin sur toute les compos, le groupe a tendance à se reposer sur une pop déjà entendue. Ça s’écoute sans déplaisir mais ce n’est pas non plus un moment d’anthologie.

Voilà, j’en ai terminé en vous rappelant en incontournable le Leeland et le Jason Gray, en bon sans plus The Afters et About A Mile et en moyennasse le Crowder.

 

 

 


 

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