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Bordeaux, Vendredi 28 Octobre 2016, un bon millier de personnes s'étaient données rendez-vous au Rocher de Palmer, pour applaudir les BLUES PILLS,

le combo Américano-Franco-Suédois, en tournée promotionnelle pour son nouvel album, intitulé Lady In Gold. Egalement, à l'affiche, KADAVAR, le power trio Franco-Allemand, mais, aussi, STRAY TRAIN, un groupe Slovène, originaire de Ljubljana, qui avait la charge d'ouvrir le bal, dès 20h15.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 STRAY TRAIN - Viktor Ivanovic est la la batterie, Niko Jug à la basse, Luka Lamut au chant, Jure Golovic et Boban Milunovic sont aux guitares. Tout au long du set, les Slovènes proposeront un Blues Rock assez classique, aux riffs très solides, et, aux chorus bien chauds, dominé par la voix rauque de Luka Lamut. Succés d'estime pour les STRAY TRAIN, qui auront joué tôt, devant une salle à moitié vide.

 

 

 

 

 

 

 

21h15, la salle se remplit, et, c'est au tour de Kadavar d'entrer en scène. Sur la droite, le Français Simon Boiteloup à la basse, au centre Christoph Bartelt, alias Tiger, à la batterie, puis, à gauche, Lupus Lindemann à la guitare et au chant. Derrière ses futs, Tiger donne le tempo, et, c'est parti sur le très progressif Come Back Life, avec une bonne ligne de basse sculptée par Simon Boiteloup, sur laquelle Lupus Lindeman greffe sa voix nasillarde, façon Ian Anderson des Jethro Tull. Le groupe enchaine sur Pale Blue Eyes, avec son riff bluesy et sa wah-wah Stoogienne. Toujours dans le style Black Sabs, les fans auront, aussi, apprécié Forgotten Past, ou, encore, All Out Thoughts. Autres moments phares du concert, Last Living Dinosaur, avec son riff envoutant, et, son chorus chaud bouillant, puis, Black Sun à mi-chemin entre les Who et les Stooges, et, en point culminant, l'énorme Creature Of The Démon, largement ovationné par l'auditoire. Pour finir, le trio nous gratifie d'une version plutot brutale du Helter Skelter des Beatles qui enthousiasme les fans qui crient: "une autre!" Mais, hélas pour eux, le groupe quitte la scène en saluant les saluant.


22h15, dans la pénombre, les Blues Pills entrent en scène, sous les acclamations. Le guitariste Breton Dorian Sorriaux, vient sur la gauche, le Suédois André Kvarnstrom s'installe derrière ses futs, le bassiste Américain Zack Anderson enfile sa basse, suivi d'Elin Larsson, la chanteuse Suédoise à la voix d'or. Tout à fait à droite, on aperçoit Rickard Nygren, le désormais cinquième Blues Pills, qui officie à la guitare et aux claviers lors des tournées. Promotion oblige, ça part sur Lady In Gold, le titre éponyme de l'album. Intro soutenue au piano sur laquelle Elin greffe sa voix rock'n'soul avec une mélodie parfaitement ficelée, avant que Dorian ne distille un solo au groove bien vintage. Clameurs dans la salle. Le groupe enchaine sur Little Boy Preacher. Un titre bien chaud, sur lequel Elin sautille, agite sa longue chevelure blonde, et, dynamise l'auditoire de sa voix puissante. Enchainement avec Bad Talkers, et, Won't be Back, dotés de phrasés très subtils, élaborés à la wah-wah par Dorian. Retour sur les standards du groupe, plutot progressifs, tels que Black Smoke, Little Sun, ou, You Gotta Try, qui démarrent soft pour finir électrisés. Autres grands moments du concert avec Bliss, High Class Woman, Ain't No Change, ou encore, Elements And Things de Tony Joe White, sur lesquels le groupe offre une fusion de sonorités blues bien chaudes, voire psychédéliques, sublimée par le feeling flamboyant de Dorian Sorriaux, visiblement très inspiré. Enfin, le groupe terminera son set sur Devil Man, un désormais classique sur lequel Elin vocalise avec force, et, a capella, une intro bluesy qui donne le frisson à tout l'auditoire. Applaudissements nourris et sortie du groupe. En rappel, retour d'Elin, seule au piano pour I Felt A Change, tout en émotion, écouté dans un silence respectueux par une assistance véritablement aux anges. Second rappel, le groupe revient au complet. Elin présente les musiciens avant que Zack Anderson n'entame l'intro de Rejection, autre titre soul de Lady In Gold. Pour terminer, Gone So Long, avec son gimmick vocal très mélodique qui remporte les faveurs de la salle. Salut au public, standing ovation. Mission accomplie pour les Blues Pills qui avaient à coeur de revenir à Bordeaux, après leur concert avorté de Mars dernier (voir live report de John Markus)). Le groupe, très en forme, faisant preuve d'une formidable cohésion, aura offert une prestation de haute volée, un véritable show à la fois dense et intense, sans faille, tout en puissance, pour la plus grande joie des spectateurs. Incontestablement, pour les fans du style old school, c'est à voir, et, à revoir. 
JOHN MARKUS - Photos
Emma "Oudjat" Derrier (RPC Reports-Photos-Concerts)

 

 

 

 

 

 

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