Commençons par ce qui fâche...

Je n'aime pas ce "maniéré" ou "délicat" qu'entretient le batteur-pianiste Yoshiki en publique. Son attitude m'a toujours profondément agacé. Malgré le désagréable que son attitude m'inspire, je ne peux nier le talent du musicien. Et heureusement ! Je me pense mature et donc capable de dissocier personnalité de musiciens et musique.

Ceci m'amène à la déclaration suivante : Blue Blood est sans conteste l'un de mes disques japonais préférés. Primo car il date de 1989, une année que j'affectionne tout particulièrement (ah la la la, je me répète... Suis-je atteint de sénilité ?). Deuxio car il s'agit d'un album fédérateur et pionnier d'un genre naissant. Pour ce dernier argument, je n'ai à AUCUN MOMENT rédigé "L'ALBUM PIONNER" mais bien "UN ALBUM PIONNIER". Cessons, je vous prie, de considérer X-JAPAN comme l'unique initiateur-détenteur du Visual Kei... D'une part, parce que c'est uriner et déféquer sur les autres contributeurs du mouvement (petit coucou, entre autres, à D'ERLANGER, COLOR ou encore BUCK-TICK !). D'autre part, parce que c'est un brin prétentieux (et surtout mensonger).

Après leur premier essai studio pour ma part en demie-teinte (Vanishing Vision, paru en 1988, insuffle un esprit nouveau - ça fourmille d'idées ! - cependant se foire plus ou moins dans sa production), X-JAPAN s’attelle à leur second méfait.
Le 21 avril 1989, Blue Blood déboule. Effets immédiats : 700 000 copies écoulées, classé à la sixième place des chartes Oricon. Rien que ça ! A noter aussi qu'il s'agit de leur premier contrat avec un major : le label Siren Song, sous-label de CBS Records (par la suite acquis par Sony Music).

En soi, X-JAPAN exécute pourtant un Heavy Metal conventionnel cédant facilement à un Speed (Melodic) Metal et "parfois" à un Thrash Metal... Alors pourquoi un tel engouement ? A mon avis, c'est l'énergie qui s'en dégage, les ami(e)s ! Ce dynamisme (voire cette émotion - cf. Endless Rain et Unfinished par exemple) est palpable et... contagieux !
En vrac, le jouissif pour bibi (cela n'engage que bibi, hein !?!) : la fusée Blue Blood, le radiophonique Week End, le Hard Rock (n Roll) Easy Fight Rambling, l'élastique et grandiloquent et symphonique Rose Of Pain (merde, plus d'une dizaine d'intenses minutes !). Et comme d'usage dans mes chroniques (sauf mention), je rappelle que le reste de la pièce est tout aussi mémorable !

X-JAPAN frappe fort en 1989 et marque d'une empreinte indélébile le monde du Rock ! Try or die !

Highlights : Blue Blood, Week End, Easy Fight Rambling, Rose Of Pain

Tracklist :	Line Up :
01. Prologue (World Anthem) 02. Blue Blood 03. Week End 04. Easy Fight Rambling 05. X 06. Endless Rain 07 Kurenai 08. Xclamation 09. Orgasm 10. Celebration 11. Rose of Pain 12. Unfinished	Toshi (chant) Hide (guitare) Pata (guitare) Taiji (basse) Yoshiki (batterie, claviers)

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