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STEPHEN PEARCY Smash

Stephen Pearcy: cela faisait un bail que je ne m'étais pas penché sur le travail de ce vieux rongeur, et j'étais donc prêt à le Ratt-atiner si ce n'est le Ratt-baisser au plus bas niveau, 

soit le niveau K, le caniveau donc, niveau qui semble convenir magnifiquement à ce mammifère aux petites dents pointues adepte des poubelles, les trashes, mais pas du thrash... Car Ratt faut-il le rappeler, a vu sa carrière s'envoler au milieu des années 80 en jouant un hard-FM des plus aisés à écouter.

Donc Ratt pour moi, c'est un triptyque fondateur excellemment huilé dans un hair-metal multicolore: "Out of the cellar" [1984], "Invasion of your privacy" [1985] et "Dancing undercover" [1986]. Et puis c'est tout.  C'est pas vraiment que j'en avais Ratt le bol, ni que j'étais Ratt-sasié de ce glam-metal mais quand même assez repu avec un style qui commençait à tourner en rond, un peu comme un de leurs anciens succès, "Round and round".
   
Avec son visage buriné à la Clint du-Bois-de-l'Est, Pearcy pourrait faire peur-si par erreur vous le rencontriez dans les sous-sols de Bercy dans les suites d'un show. Un chaud show car le bougre a toujours su attirer les chattes les plus attrayantes, de belles mangeuses de souris et de Ratt cela va de soi! Mais pas un show pour chochottes quand bien même l'animal à le poil qui blanchit...   

Venons-en au vif du sujet, soit la musique à Pearcy. L'œuvre gravée débute on ne peut mieux avec un I know I'm crazy fougueux et totalement  addictif commençant lentement et vous agrippant ensuite très vite par les limbes de votre cerveau sortant d'une pseudo-hibernation humanoïde. Le bougre a su garder intact son organe, reconnaissable au possible, faut croire que le larynx du gars est plus résistant que son épiderme. Ten miles wide ensuite nous renvoie directement à la case Ratt dans sa structure classic-glam imparable et au refrain taillé pour les radios US tout comme le sont ceux des titres Jamie ou I cant take it entre autres. En bon stratège, Pearcy referme la galette sur une ballade sirupeuse, Summers end,  dont pourront se délecter les félines sus-évoquées comme s'il s'agissait d'une giclée de boisson lactée..


Au final pas de prise de risque pour treize titres qui se laissent écouter sans lasser l'auditeur dans un style hard-FM policé bien travaillé, mais manquant pour moi un peu de peps au final.

Tracklist : Line Up :  

1. Know I’m Crazy
2. Ten Miles Wide
3. Shut Down Baby
4. Dead Roses
5. Lollipop
6. Hit Me With A Bullet
7. Rain.
8. Want Too Much
9. What Do Ya Think
10. Jamie
11. I Can’t Take It (2017)
12. Passion Infinity
13. Summers End

Stephen Pearcy (chant)
Erik Ferentinos (guitare)
Frank Wilsey (guitare)
Prenom Nom (clavier)
Matt Thorne (basse)
Greg D’Angelo (batterie)

am

Sortie 27/01/2017
Frontiers Records
Produit par Stephen Pearcy and Matt Thorn
Mixage et mastering par Beau Hill

Discographie :

Social Intercourse (2002)                       
Fueler (2006)                                        
Stripped (2006)                        
Under My Skin (2008)               

Smash (2017)   

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