0
0
0
s2sdefault

La troisième édition du PWOA se déroulera le samedi 9 septembre toujours sur le Site de la chapelle de Juhègues à Torreilles (66).

METALUCIFER (Heavy Metal - Japon)

Vu d’ici, on a souvent tendance à résumer le Japon aux sushis, samouraïs et à quelques estampes à l’esthétique fort éloignée de notre culture. Ce serait oublier bien vite une scène musicale qui, du côté des adeptes de métaux lourds, nous a offert au fil du temps des combos à l’esthétique aussi originale que puissante. Pourtant, ils ne sont pas nombreux ceux qui, à l’instar de Loudness ou X Japan, ont pu franchir les océans et encore moins nombreux ceux qui, contre vents et marées, continuent comme Metalucifer à porter haut le drapeau d’un heavy metal classique, ne concédant rien aux effets de mode, préférant toujours et encore les bons riffs menaçants et les refrains universels aux expérimentations plus ou moins réussie. Le groupe créé en 1995 par le frontman Gezolucifer, désireux de s’affranchir de temps à autre d’un Sabbat adorant le black metal, creuse depuis ses débuts un sillon fait de mélodies aiguisées, à la précision chirurgicale, des titres énormes, que l’on a envie de chanter en chœur en agitant la crinière. Le bulldozer japonais ne fait pas dans la dentelle, avançant à grands coups de tronçonneuse sonique et creusant année après année un sillon fait d’hymnes imparables, de morceaux assumant leur côté old-school, de folles cavalcades parfaitement maîtrisées. Les samouraïs du heavy-metal seront de retour en Europe et, pour la première fois, au Pyrenean Warriors Open Air afin de dégoupiller leur viscéral heavy metal.

METALUCIFER LINE UP:
Elizablumi (Guitare), Elizabigore(Guitare), Mamonohunter(Basse), Zorugelion(Batterie) , Gezolucifer (Chant).

TRANCE (Hard/Heavy - Allemagne)

Lorsque l’on se promène le long du boulevard de cœurs brisés, il arrive qu’un clown triste vienne à notre rencontre armé de sa guitare aux accents déchirants pour nous faire frémir avec des histoires tragiques où “Heavy-Metal Queen“ et “Rockstar“ se croisent au milieu des tempêtes et des coups de tonnerre, des contes pour adultes portés par des mélodies schizophrènes, aussi aériennes que tranchantes, lourdes qu’accrocheuses, des récits fantastiques dont le but est de nous pousser à rompre nos chaînes histoire de pouvoir plus facilement nous déboiter une ou deux cervicales !... C’est sur ce boulevard hors du temps que vous croiserez peut-être quelques allemands en vadrouille, le heavy-metal bien calé en bandoulière, et ferez avec eux quelques pas supplémentaires pour entrer en Trance, cette mécanique implacable qui, depuis plus de trente-cinq ans, nous entraîne dans des périples vertigineux, des grands huit métalliques délivrant des sensations fortes aux maniacs adorant la vitesse, le cuir et le danger... Et si, au fil du temps, certains sont partis vers d’autres aventures, la mission, elle, est restée la même, nous fournir quelques bonnes rasades salutaires de heavy metal traditionnel à grands coups de titres puissants et diaboliquement bien construits. Contre vents et marées, ces soldats du heavy-metal allemand continuent à tracer leur chemin, donnant même en 2017, après un hiatus de dix ans, un successeur à leur brûlot «Die Hard» et repartant sur les routes avec un line-up renouvelé, se payant même le luxe d’avoir deux batteurs en alternance, dont l’excellent Andreas Neuderth de Manilla Road, juste pour le plaisir de faire vibrer encore et toujours nos tympans aux rythmes d’un heavy sans concession, véritable bain d’énergie sonique, tout droit sortie des années 80, apte à régénérer même les plus fatigués d’entre nous. En 2017, le mythe Trance est de retour en mode live’n’heavy et c’est un petit bout de légende musicale qui vient se poser en terre catalane !...

JAGUAR (Heavy Metal - Angleterre)

Si vous n’avez pas froid aux yeux, venez donc vous frotter à la légende !... Mais attention toutefois, l’animal est redoutable et s’il sort ses griffes, l’entaille risque fort d’être profonde et laisser en vous quelques traces durables. Car ce Jaguar-là ne se laisse approcher sans risque, ne s’apprivoise que si l’on sait écouter dans le bon sens. Privilège de l’âge, lui qui, né dans la foisonnante Albion, ce Jaguar arpente les steppes métalliques depuis quasiment quarante ans et, s’il n’a pas connu le même fabuleux destin que certains de ses camarades de jeu de l’époque, a posé nombre des bases de ce qui, aujourd’hui encore, rythme les jours et les nuits des amateurs de sensations musicales fortes. Précurseur, voire pour certains inventeurs, du speed et du thrash, c’est pourtant bel et bien en héraut d’un heavy classique que Jaguar s’est taillé une réputation en béton armé, portant haut ses rythmiques galopantes et ses leads époustouflants. En cinq albums solides et peuplés de titres d’anthologie, le dernier “Metal X” datant de 2014, et malgré une pause de quelques années, Jaguar a posé sa patte sur un style musical qui ne manque pourtant pas de magnifiques guerriers, devenant au fil du temps un groupe culte. Etonnamment, l’animal n’était jamais venu chasser sur les terres hexagonales. Ce sera chose faite grâce au Pyrenean Warriors Open Air Festival lui ouvre grand ses portes et, remontant le temps, offre enfin à la petite bande de Bristol, pour l’occasion accompagnée par Jarvis, chanteur bassiste de Night Démon et bassiste de Cirith Ungol, l’opportunité de venir de ce côté-ci du Channel afin de faire rugir de bonheur quelques crinières enthousiastes...

RANGER (Speed Metal - Finlande)

Des froides terres nordiques peuplées de mythes, d’hommes rudes et d’amazones flamboyantes nous arrivent de temps à autres quelques exocets soniques dont on a, souvent, du mal à se relever. Explosif et dévastateur au plus haut point, produisant un effet de souffle renversant tout sur son passage, Ranger fait assurément partie de ces missiles finnois ayant su capturer l’essence même de la vitesse. Ces quatre chevaliers des ténèbres n’ont d’ailleurs pas mis longtemps, eux qui sont apparus sur la scène internationale il y a moins de dix ans avec “Enter the zone”, pour conquérir les contrées les plus éloignées de leur Helsinki originelle, portant le fer d’un heavy-metal, ancré dans la NWOBHM classique, fait de riffs lourds et de mélodies aériennes, de rythmes effrénés et de ruptures apocalyptiques. Entre accents heavy et chevauchées speed, Ranger aligne les hymnes sauvages, les titres old-school et hargneux. Teintée d’une urgence presque punk, la musique du quartet ne renie jamais ses origines, ses fondations, parfois même son anachronisme, hissant haut le drapeau d’un heavy-metal sans concession, ce métal qui se résume si bien avec ces simples trois mots : fast, loud... and rude !

STALLION (Heavy Metal - ALLEMAGNE)

Au royaume du heavy-metal teutonique, il faut être sacrément costaud, ou avoir une belle dose d’inconscience, pour imposer sa marque, pour se faire une place au milieu d’une armée de groupes qui ne demandent qu’à en découdre et à déverser des torrents de lave en fusion dans des cages à miel déjà rodées à l’exercice !... Cela tombe bien car le quintette allemand Stallion a de fort beaux arguments à faire valoir de ce côté-là. Mélodies accrocheuses qui savent s’échapper de temps à autres du heavy pour aller se promener du côté du thrash ou du speed, goût prononcé pour les riffs qui filent à la vitesse d’un supersonique au galop, voix transperçante qui d’un coup d’un seul nous file des frissons, le groupe a, en moins de cinq ans et un album, “Rise and ride”, au compteur, posé les fondations d’un univers capable de fédérer les amateurs d’un heavy metal puisant ses influences dans les années 80. Maîtrisant à la perfection la puissance d’une musique magnétique, Stallion fait hennir les chevaux d’un plaisir métallique qui donne une furieuse envie de se déboiter les cervicales. Fait d’un acier inoxydable et indestructible, son heavy-metal est de ceux qui font chavirer les corps en un frénétique sabbat, de ceux qui arrêtent le temps et nous propulsent directement au valhala. Quoi de plus normal, donc, qu’il vienne quelques instants enivrer un Pyrenean Warriors Open Air Festival si friand de ces cavalcades survoltées !

HÜRLEMENT (Heavy Metal - France)

Par la force des bras et le tranchant des lames en acier, au milieu du sang, des flammes et des larmes, les seigneurs de la guerre font toujours respecter leurs droits, partant à la conquête des terres hostiles accompagnés de leurs hordes métalliques, chœurs fiers de monter au front à grands renforts d’hymnes épiques. Chevauchant leurs montures soniques, les quatre cavaliers de l’apocalypse, réunis sous la bannière Hürlement, mènent depuis dix ans une inlassable quête ponctuée de rythmes implacables, de mélodies agressives qui se parent de mille solos ravageurs, de ces mots qui nous parlent d’un temps où les frères d’armes vivaient ensemble, jouaient ensemble, mourraient ensemble. Hissant haut le pavillon noir de leurs désirs kamikazes, ils nous emportent vers un âge d’or heavy, un temps où les terreurs et tourments pouvaient encore inspirer des envolées lyriques, des mélodies martiales et ô combien enivrantes. Loin de livrer leur dernier combat, les moines heavy de Hürlement croisent le fer une troisième fois histoire de voir si la mort est belle mais du côté de Juhègues, au cœur du magma en fusion du PWOA, c’est une nuit de gala qui les attend, une ronde démoniaque, une orgie sonore, une invitation à lever les épées vers le ciel pour partir à la conquête du monde.

TERMINUS (Epic Heavy Metal - Irlande du Nord)

Terminus a beau n’être sur la scène heavy que depuis 2012, il n’en est pas moins considéré comme l’un de ses plus beaux fers de lance actuels. Il faut dire que le quintette nord-irlandais sait y faire pour nous balancer des compos qui claquent, hymnes épiques avec section rythmique puissante à souhait, riffs tout droit sortis des années 80, lyrics qui trouvent leurs racines dans la sci-fi, voix aérienne, tout est en place et personne dans le groupe ne semble avoir envie d’en faire trop, l’énergie de l’ensemble suffisant à transformer l’essai. Avec uniquement un album au compteur, « The reaper’s spiral », Terminus est pourtant d’ores et déjà une référence et un nom qui commence à compter. Normal tant ces forgerons de l’enfer savent distiller un heavy metal inspiré et percutant, sachant se faire tour à tour mélancolique ou dévastateur, enivrant ou énergisant. Avec une telle qualité pour un premier opus, il n’y a pas trop de souci à se faire pour la suite… et encore moins avoir d’hésitation avant d’aller secouer sa crinière devant eux lors de la prochaine édition du Pyrenean Warriors Open Air festival

HERZEL (Heavy Metal - FRANCE)

Loin des chemins balisés, il existe une terre faite de légendes, de landes de pierre et de nuages prêts à déverser des torrents sur les frêles épaules des inconscients osant défier les éléments. Sur cette terre, des rois sont nés pour lutter et porter leurs idées d’indépendance le plus loin possible. Sur cette terre de Bretagne, fouettée par les vents du passé, bien des années plus tard, quelques troubadours furieux ont repris le flambeau, histoire de ne pas perdre le fil d’une histoire aussi glorieuse. Plus pacifiques que leurs ancêtres, quoique ne refusant pas le combat, ils ont laissé de côté hallebardes et masses pour se servir d’armes nettement plus efficaces. Eux, c’est à grands coups de riffs cinglants et d’envolées lyriques, de grandes chevauchées heavy et de metal hurlant qu’ils se jettent dans la bataille, ne laissant, au final, que peu de survivants. Unis pour la gloire, les cinq cavaliers finistériens de Herzel savent mieux que quiconque que rien ne remplace un hymne sauvage, que les mots qui s’envolent librement en un maelström enivrant bravent plus que tout l’impossible, que la magie opère d’autant mieux qu’elle est portée par des mélodies étourdissantes. Le gwenn-ha-du hissé bien haut, leur heavy solidement accroché au cœur, les voici qui s’échappent de la mythique Brocéliande pour venir en terres catalanes partager avec nous leur histoire. De quoi nous donner envie de tourner avec eux quelques belles pages de leur roman épique et chaotique, juste pour le plaisir d’entrer dans la légende, ne serait-ce que le temps d'un Pyrenean Warriors entre chien et loups.

Comments: