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Déjà plus de dix ans de carrière pour ce groupe de Boston qui assura entre autre la première partie de la tournée U.S. de SEPULTURA (Novembre/Décembre 2006).

Tournée qui rencontra malheureusement quelques soucis et des annulations de dates de dernière heure, contretemps fâcheux qui serait imputable au consulat Américain de Sao Paulo pour des problèmes de visa (et non, les musiciens de SEPULTURA ne sont pas détenteurs d’une Green Card semble-t-il). Notons au passage que DIECAST ont également assuré les premières parties de pointures allant de ALICE COOPER à NAPALM DEATH en passant par SLAYER ou ILL NINO, et bien d’autres. Ce quatrième album est tout à fait à la hauteur du C.V. c’est à dire hyper professionnel. On ne s’attardera pas sur la production qui est tout simplement énorme, nette et précise bref, d’un niveau tout aussi impressionnant que l’interprétation et l’écriture des compositions. Assimilable à une scène que certains qualifient de New Wave Of American Heavy Metal, DIECAST ont tout compris quant à l’art et la manière d’envoyer le riff qui gifle méchamment sur une section basse/batterie puissante digne des heures glorieuses d’un MACHINE HEAD (Never Forget, S.O.S.). Mais quand on parle de « nouvelle vague », c’est surtout à travers diverses inspirations que le terme prend tout son sens, avec ici quelques rythmiques guitares proches de l’école Suèdoise (Fade Away), des vocaux empruntant autant au Metalcore qu’au Melodic Death tout en laissant les chants clairs occuper finalement une place prépondérante. C’est d’ailleurs un des points forts du groupe qui nous balance de ces refrains superbement mélodiques et entêtant qui succèdent sans prévenir à des voix écorchées vives. Et c’est un peu le même joyeux topo musicalement car l’agressivité reste intelligente et les tempos savent ralentir pour repartir de plus belle comme sur Out Of Reach ou Hourglass dont les passages accélérés sont d’une énergie communicative à s’en tordre les cervicales. Rajoutons à cela le presque gentillet et très actuel Nothing I Could Say dont le chant majoritairement clair et la superbe mélodie pourrait en faire un hit idéal, ou le plus moderne Definition Of A Hero dont la voix bénéficie d’un très léger effet à peine perceptible qui donne à ce titre une teinte particulière, et enfin le morceau final, The Coldest Rain, une étonnante et inattendue power ballade à grand renforts de synthés, piano et violon qui pourrait paraître décalée sans son passage plus musclé donnant toute ses lettres de noblesse à ce genre de ballade.

Ce Internal Revolution tape très haut et devrait faire le bonheur de tout fans adeptes de Metal actuel coloré de Melodic Death et de Power Metal US dynamique et mélodique.

 



Highlights :
  Hourglass, Fractured, Weakness, Fade Away, S.O.S., Nothing I Could Say…

Tracklist :
01.Internal Revolution
02.Never Forget
03.Hourglass
04.Fractured
05.Weakness
06.Fade Away
07.Out Of Reach
08.S.O.S.
09.Nothing I Could Say
10.Definition Of A Hero
11.The Coldest Rain

Line Up :
Paul Stoddard (chant)
Kirk Kolaitis (guitare)
John Kita (guitare)
Brad Horion (basse)
Dennis Pavia (batterie)


Label :

Sortie :

Production :

Century Media

20/11/2006

Paul Trust


Discographie :
Undo The Wicked (1998)
Day Of Reckoning (2001)
Tearing Down Your Blue Skies (2004)
Internal Revolution (2006)

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