Grand chamboulement de line up au sein de WUTHERING HEIGHTS.

Il commence même a y avoir du « beau monde » puisqu'en en plus du chanteur Nils Patrik Johansson officiant déjà au sein des dynamiques ASTRAL DOORS et du batteur Morten Gade Sorensen des Prog/Metalleux PYRAMAZE, il faut désormais compter sur les récentes intégrations du guitariste Martin Arendal (MANTICORA), du claviériste Andreas Lindahl (PLATITUDE, AUDIOVISION) et du bassiste multi instrumentiste Teddy Möller (MAYADOME en tant que batteur, LOCH VOSTOK en tant que guitariste chanteur, etc…). Une équipe de taille réuni autour du lead guitariste fondateur Danois Erik Ravn, qui peut ici s’affranchir des parties basse qu’il assurait par la passé. Inutile de se creuser la tête à vouloir étiqueter WUTHERING HEIGHTS puisqu’ils décrivent eux même leur musique de « Symphonic-Folk-Speed-Prog-Metal », ce qui correspond finalement très bien à leur style. Cela fait beaucoup de paramètres à prendre en compte, alors procédons par ordre d’autant que tous ces aspects sont bel et bien réunis pour former un tout sur chaque titre. Symphonique ? Tout à fait, grâce à de nombreux arrangements claviers et à des chœurs amples, éléments spécifiques du genre dit « Symphonique ». Folk ? Oui et encore oui ! C’est d’ailleurs l’aspect qui me semble le plus intéressant et le plus personnel de WUTHERING HEIGHTS car ils savent intégrer la mélodie Celte, Médiévale ou Folklorique de manière exaltée et exaltante, ceci aussi bien en introduction que sur des passages instrumentaux à donner envie de danser la Bourrée comme un damné, et d’autant plus quand le violon est de la partie. Speed ? Bien sûr, car les tempos rapides sont très souvent présents sans pour autant prendre la vedette bien que cet aspect soit le premier qui saute aux oreilles lors des premières écoutes. Prog ? D’une certaine manière, pourrait-on dire, grâce encore à certains arrangements et quelques solos de claviers identifiables comme tels.

WUTHERING HEIGHTS ne nous trompent donc pas sur la marchandise annoncée et c’est bien un Symphonic-Folk-Speed-Prog-Metal qu’ils nous proposent, agrémenté également de quelques chœurs Viking typiquement Scandinaves. La production est encore une fois signée Tommy Hansen « l’infatigable » qui aura mis la main à la pâte jusque dans les chœurs, l’orgue Hammond et même l’accordéon. Quatrième opus très captivant de la part de ce groupe dont la notoriété ne cesse d’augmenter au fil des albums, et ce The Shadow Cabinet ne pourra que le confirmer.

Highlights :  The Raven, Faith – Apathy Divine Part I, Envy, Sleep, I Shall Not Yield, Carpe Noctem – Seize The Night …

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