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I.MACHINE  L'origine

Changement de nom, mais fort heureusement la recette reste la même.

Et si cela semble ne rien vouloir dire, imaginons les mauvaises fautes de goût.
Un groupe : Aime Valladerniaireugoutte.
Sur le même principe qu’Indicible Machine devient I. Machine... Pas trop glop dans mon exemple.
Autre :
Lovely Pudufion, deviendrait :
L. Pudufion.
Ou un mauvais tribute à ta majesté :
SuperMaënora Keutaikon ; cela devient logique :-) 
S. Keutaikon.
Cémoi Évidan, --> C Évidan 
Et pour un festival si :
A Valladerniaireugoutte ;
L. Pudufion ;
S. Keutaikon ;
C. Évidan 
Alors vous me direz et I.Machine dans tout cela ?
I.Machine ce qu'il veut et moi je chronique ; du moins G. Seille.
D’ailleurs une faute de goût c’est quoi ?
Vouloir amener de la rime, de la poésie, du voyage, de la découverte et se planter ?
Exercice pratique :
Les voyages forment la jeunesse ;
Les doigts larges déforment les jeunes fesses.
Il y a tout : la notion de voyage, de découvertes et bah patatras… plantage 
 
 Et (re)bah, pas chez I.Machine. Leurs textes sont percutants, bien écrits, hyper adaptés au chant en français.
Toujours à l'affût du scud Made In ChéNou, je coupe les fleuves ou je scie l’Yonne et des fois... Bonne pioche. Comme dirait Grincheux à Simplet. En chantonnant : « Taratonton j'ai ZeuÔbole pour vous, bande de petits veinards ».
Mais pour aller vite dans l’esprit de la musique pensez à un groupe SIDILARSEN et un album « Chaterbox ». Vous avez ainsi une once de l’esprit de l’opus. Ce auquel il faudra rajouter un côté (un brin, que dis-je un fétu, une fibre de filament, ou un pouyem) de commercial (pardon, pardon j’ai rien écrit). Ce boni FM qui peut vous emmener au sommet. Le secret de la réussite, de l’impact d’un groupe, c’est de pouvoir, savoir donner cette « touche » qu’on ringardise. Je développe par un raccourci très court : comme les BEATLES, ACDC, des groupes qui font des couplets refrains et des refrains qui collent en tronche. Oui, comme certains cons aux plafonds. L’impact POP.
C’est exactement ce que sait faire I.MACHINE, mieux que cela : exceller dans cet esprit.
Des nappes que les esprits les plus limités appelleront techno, la même engeance de « cons » (oui, un peu quand même) qui critiquait l’arrivée de claviers dans le Hard. Voyons, faut savoir évoluer les garçons, on ne nait pas tous requins. Ni poil de carotte.
 Pour mémoire et piqûre de rappel, ici même sur ce site ô combien prestigieux, j'avais "blablaté" de l'EP :

 
Une tuerie dans son genre, à laquelle je vous renvoie…
I. Machine ne fait pas dans le Hard ou alors plus sa facette Rock, ils ne sont pas non plus dans l'univers du Big Rock, mais plus dans celui du Power.
Avec ce truc en plus, des passages qui vous collent en tronche, comme un vieux chewing-gum tout sect tout moisi.
Un groupe avec la science du refrain, pas dans la masturbation technique, mais l'impact (plus) Hymnique. Et... Un groupe du Sud Est. Ô con !
Alors, maintenant qui dit groupe du sud dit aussi apéro, cons ! Imagine un ciel bleu azur, le premier nuage Imperceptible PluieFine. En écoutant Indicible Machine, oups I.MACHINE.
Non pas pour toi, c’est Perceptible à Tataouine (toujours en écoutant I.MACHINE.) si tu me lis d'ailleurs. Mais d’ici de mon petoulié… pas Visible Bruine en inclinant les cervicales,... peuchère. 
Oui peu cher comme celui du rond brillant de douze cm.
On est samedi matin, au hasard, le marché d'Arles (désolé pour la référence mais c’est le plus grand de France et c’est en Provence, oui Incorrigible Madame ! Et toi aussi Accessible Machin.). ET surtout on a pris le soin de préparer deux Côtes de Provence.
Un rosé au frais et un rouge dégoupillé, température contenue. On ramène les tellines, en ayant pris également soin de préparer la pégate (marmite). Il y a un côté humain dans ce mets, bah oui... Un mollusque bivalve qu'on reconnaît sous les noms : Tellina, Apolymetis, Donax, Macoma.
Bizarrement pour un festival ça pète plus.
Si si, un côté humain ; l'homme porte en lui ce mollusque parfois baveux et ses roues arrières seraient la coquille d'où sort... Non, je m'égare. Deux minutes d'arrêt, prochaine correspondance... Blablabla
 
Mea-culpa, tranchons le saucisson ; le nom moins « saucissonnage » Made By Moi. :
Ø  Carpe Diem, oui,... cueillons la vie.
L'intro démarre sur ses samplers, ne fuyez pas, on ne parle pas de notre grand David Gu... désolé je n'arrive pas à écrire le nom de ce grand artiste de mus, euh de m..
Oh, flûte, j'ai encore vomi :-( 
Donc pas lui et pas techno non plus, pour preuve ces riffs de grattes qui sont des pures actes chirurgicaux, une coloscopie au scalpel. Oui à ciel ouvert, certes la nuit, côté face cachée... Comment dire ; oui merci : Lunaire.
Lolo et Seb savent aussi jouer comme un seul homme. Une puissance qui nous ferait presque croire que nous serions face à un mur de trois grattes. Type LEATHERWOLF, pour les dinosaures dont je semble faire parti. (Denver c’est mon copain).
Pour compléter le tableau, il y a ce cadre épais et sans bavure: La basse de Dan qui connaît parfaitement son instrument et la précision de Stéph aux fûts.
Pour l'efficacité une belle énergie en porte-drapeau, pour afficher fièrement des couleurs variées, réelles et bien présentes.
La voix de Fred ? Ne devrais-je pas plutôt employer le terme organe ? 
Notre leader vocal, ici nous déroule toujours son tapis rouge. Puissance et mélodie.
Pour les influences du groupe, un raccourci nous amènerait à citer RAGE AGAINST THE MACHINE et un SIDILARSEN, plus que Brahim.
Moi je dis et j'affirme I. Machine est une entité, un fer de lance dans son style. Et cette ouverture façon power, lourde qui colle aux ouïes comme mamie au carrelage ou papi à la lunette fini de nous convaincre.
Un titre que je me permets de dédicacer à celle qui le porte comme moi ;-)
 Ø  Que le Meilleur s’exprime ; une intro pour nous faire penser à... La machine. Un découpage en règle, NON pas rouge. 
Force, intensité, puissance, le tout au blender saupoudré d'un riff digne d'un chorus et la trame et le décor sont posés.
J'adore les changements de rythme, qu'ils soient musicaux ou vocales
Attention c'est le genre de galette dont on a du mal à se séparer.
Un groupe et un set de Live, pour la magie je t’invite à les écouter collé à la scène.
 Ø  Welcome ; la particularité d'I Machine: ils ont inventé la "machine" à pondre le refrain. Les ambiances posées vous capturent et apprécions sur ce titre, ce qui n'est pas la marque de fabrique du groupe, un solo. Devant celui-ci on en vient à regretter qu'ils n'en balance pas sur chaque titre.
Il y a ce permanent côté Power Rock
Ø  Criminel ; "c'est comme ça qu'il s'appelle"... le titre. 
Pure ambiance I Machine sur cette ouverture de titre, un chant langoureux, pour coller à la thématique. On perçoit ce morceau se faufiler de manière sinueuse, on l'imagine avancer dans des dédales.
Un refrain en cri, en appel, un déchirement comme celui de chairs. Ou de Cher quand elle a ses gaz, allez savoir ?!?
Un final dans une ambiance proche du "Désert" précédent Ep.
 Attention accrocher vos ceintures, l'album franchit son mur du son.
J'avais connu ça dans un style complètement différent avec le second opus du groupe Boulevard "Into The Street" qui enchaînait les titres en plages 6, 7 et 8 trois énormes brûlots : Crazy Life, Rainy Day In London & Where Are You Now.
Ø  I Machine en place pas 4, mais cinq, dont un Crazy également. On remet une tranche :
L'origine ; un départ soft et un morceau que J'ADORE !
Un hymne avec une qualité mélodique imparable, la preuve que le Français est une langue du Rock, pour qui sait écrire et chanter son texte. Un titre qu'il faut réécouter dès son final atteint, avec ce refrain en accroche. MERCI pour ce grand moment.
 Ø  Crazy ; texte bien léché, sa dose de riffs saccadés, de murs de son. Un pont musical, avant retour sur son refrain, que vous n'oublierez pas de suite. Ce titre devrait figurer comme prochain clip du groupe et tu comprendras, toi fidèle lectrice, lecteur J
 
Attention on se prépare, un petit  monument :
Ø  La Crise ; j'adhère, j'adule, j'adore, j'admets, jouissif !
Le texte est magnifique (mention au co-auteur Julien Léon), véritable HYMNE. Des variations qui chacune vous happe, un pré refrain digne de son refrain. Et nouvelle invention d'I Machine, le riff chorus qui colle encore et encore, une bonne super glue et cadeau : solo. Bien on m'écoute (lol), on répond à mes souhaits, écrits ci-dessus.
Un titre qui sera sur mon podium en fin d'année, achevé de fort belle manière.
Belle et Grosse surprise...
 
Ø  This Something ; hum jolie claque et sa petite originalité. L’impression d’un chanteur différent pour les couplets et QUELLE voix. Quand je pense à la multitude, l'abondance, la foison de chanteurs de m#rd#et là je dois l'avouer (même en tant que pur hétérosexuel ; bah OUI ! Si je m'aime moi ça ne compte pas) il y a beaucoup de sensualité dans cette voix. Passé l'intro très "cinématographique" et la montée de voix de Fred. nous embarque sur ce titre, sur sa voix, sur sa voie.
Perso, il m'en a hérissé quelques poils et c'est d'autant plus plaisant quand on connaît et apprécie le personnage (bon je fais mon coming-out, apprécie, ;-) comme l'ensemble du groupe). 
Mais ne nous trompons pas, c'est en toute honnêteté que je chronique cet album. Enfin, pareil on remet le morceau dès sa fin et on apprécie, entre autre, les deux voix.
 Ø  Lire En Toi ; un départ avec des sonorités empruntés à un VANGELIS pour un titre plus dans un univers pop, type THE ALL AMERICAN REJECTS.
Sur ce titre petit paradoxe les couplets seraient presque plus softs, plus mélodiques ; non ?
 
Ø  Ni Dieu ni maître ; on retourne sur la marque de fabrique, l'identité du combo. Encore une fois, belle utilisation des textes dans l'interprétation.
Autre qualité de ce groupe ses titres conçus pour la scène, les ambiances et ajouts de son fondu dans la composition. Des constructions prêtent à affronter et s'offrir à son public.
Ø  Big Brother ; encore un texte à savourer. Du Big Power bien rock.
J'ai vraiment hâte de retrouver ce groupe en Live. Dans leur jardin.
Dernier titre :
Ø  La Mission ; dans un style TapeDupied, I.Machine nous délivre son électro Métal. On appréciera les duels entre voix et grattes.
L'univers, le tempo ? Un métronome de type Zébulon.
Le nec plus ultra aurait été de nous glisser un petit bonus, de type "Le Désert" et/ou "Petite Sœur" réenregistrés pour les moins veinards qui n'auraient pas le précédent Ep. Avec ce son.
 
En conclusion, je dirais :
K rémentBon 
C Indispensable 
À Acheter
D Maintenant
G TouDit 
K ReuMoi...
M BoCou
I.Machine
É PiCéFini & merci à qui pour l’info ? :-D
Non, merci aux groupe(S)



Tracklist : Line Up :  
1 – Carpe Diem
2 – Que le meilleur s’exprime
3 – Welcome
4 – Criminel
5 – L’origine
6 – Crazy
7 – La crise
8 – This something
9 – Lire en toi
10 –Ni dieu ni maître
11 – Big brother
12 – La mission
Fred : Voix et voix
Lolo & Seb ; Guitares et jumélité (+backing vocaux).
Dan : Basse (+backing vocaux).
Steph : Samplers et batterie (+backing vocaux).

am

 

Label : Auto Prod
Sortie : Janvier 2015
Production : I.MACHINE – Mixé au DEVENPROD studio par Lauran Saulus, masterisé par Olivier Planchard.


Discographie :

INDICIBLE MACHINE – IM_112010_01 (2013 EP)
LP : I.MACHINE – L’ORIGINE (2015 )


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