0
0
0
s2sdefault

Qui dit concept album dit introduction.
Le sujet : Une traversée des maladies mentales ; c’est bon … Je gère ! On est sur mon terrain.
Pour cela, abordons l’aspect « Art » ; l’art est partout … Même dans le jambon, enfin je crois.  
Qu’est-ce l’art ? On dira une expression de création, reconnue par quelque(s) personne(s). Imaginons sous la couette, péter peut être un art. Certain(e)s roulent les pets comme d’autres roulent les « r ». Si l’artiste est un homme, allons voir de l’autre côté du pinceau, pas les couloirs éclairés du Louvre, mais ceux sombres où il n’y a pas de lèvres. Plus près du caca réel que de l’aquarelle. Cet art léger du pinceau, même si dans mon exemple on est plus proche de la peinture au couteau, voire du crépi. La peinture flirte avec la sculpture. D’un art où les sens sont des sons, l’odeur remplace la couleur, l’irréel se ramasse à la truelle. Irais-je remplacer la toile du fond par l’étoile du fion ? Non, Rock Meeting est un lieu de cul.te. Où justement on parle de sons. Ma toile impressionniste, est remplacée par le drap qui fait forte impression. Après une bonne digestion d’œufs, on est plus sur de la peinture sur soi ; sans « e ». 
Là je vous entends … Vous vous dites, comment un être comme Maënora taillé dans un tronc de chêne lisse … Oui un « clean » lisse « wood », cet être doux, dur & dingue. Peut-il autant délirer ? Moi je dis si l’inspecteur a ri ; (sans renoncer j’atteins ma dernière cible sans magnum [pour les plus cinéphiles]).
C’est à ce moment que Jacques l’infirmier, le fils de Nicole est arrivé avec la camisole. En anglais Jack the Nicole’s son, m’a injecté deux doses. J’ai balbutié : « alvéole … Lit … Beaucoup ». Il a compris « Vol au-dessus d’un nid de coucou ». M’a mis trois crans sur la ceinture. Ça y est … On est chez les dingues. Rentrons dans l’album.
 
A ce stade vous m’excuserez, mais je vais poursuive cette chronique en la tapant avec les doigts de pieds. Donc, à l’avance désolé pour les fzutes de frqppzs !
 
Un parallèle de forme pour avancer sur un terrain étrange, j’ai dans ma Cdthèque deux groupes « Pride » dont je ne me passerai pas. Pour en mettre un troisième sur le rang, il y avait deux solutions passer au « i tréma » ou au « y ». Ainsi ce fera la différence et ceux qui auront le nom le plus Anglicisé seront les Frenchies !
Car Pryde est un groupe de Marseille qui réalise là sa deuxième galette. Oui ils sont jeunes, très jeunes. Flirtent avec les 25 ans pour ce second essai. 
Entre les deux opus, quelques changements de line-up. Cyril est épaulé à la six cordes par Laurent M. qui officie avec beaucoup de brio sur un manche plus fin, lui qui officiait à la basse sur le 1er essai. Pour la continuité, un pur bassiste pas un guitariste en devenir : Sébastien, il est le maître des grosses cocordes de la babasse. Un point que j’avais déjà relevé et annoté sur notre première rencontre il y a quelques années, ici même sur un Live Report. 
Pour les fûts, si Sylvain (frère de Cyril) avait assuré sur « Absence Of Light » un superbe boulot ; avant de confier les baguettes à la charmante Chloé (devenu mannequin depuis) … C’est à J.P que revient cette fois la tâche, de l’album et de la suite. Un vrai challenge de combler la présence scénique de Chloé. Pour réaliser cette absence attractive et visuelle, il répond par une précision de jeux. Cela en devient l’identité tapée pour les années à venir. Je le souhaite aux deux parties. Dans ce registre, J.P apporte puissance, rapidité et précision ; en gardant la mélodie dans son jeu de cogneur. Perso’ je dis chapeau ! Revenons sur nos deux gratouilleux, ils travaillent et abordent leurs instruments à la manière de shredders ; mais savent faire passer la mélodicité et la composition avant la démonstration inutile. Les chorus, solis, solos sont aux niveaux exigés ; parfait. 
La précision et le besoin du titre passe avant l’avalanche de technicité. Ce truc insipide qui ferait croire que la branlette est un acte d’amour. Que nenni ! Dans ce registre, un coup de pied dans n’importe quelle benne et vous en sortez à la pelle.
Pour mettre un lien à tout ça, donner une belle part d’identité Pryde, il faut un clavier. Laurent, celui qui signe de la pointe de ses doigts d’un Z, qui veut dire Zahra (comme son nom) ce liant indispensable. Laurent Z. dit Loz ; qui avait commencé également la guitare dans ce même groupe.
Pryde, tu rentres en Interim pour porter les bières aux musicos, trois ans plus tard … Tu as ton Cdi et tu partages la scène. Pas de crise dans le Pryde !
Mais que serait Pryde sans sa « voix ». Valérian est pour moi, un des très grands de la scène de demain. S’il ne s’approche pas trop près du soleil, s’il garde le micro du groupe, s’il poursuit son travail, s’il prend toujours du plaisir sur scène, si …, si …, etc.
Je souhaite entendre le troisième opus avec cette même configuration. Je n’ai soumis QU’UNE condition ; une toute petite requête : Entendre une ou deux lignes de basses plus poussées. Car Sébastien est carrément capable et cela permettrait d’installer le groupe dans un cocon dur (*). (On oubli mon introduction et le (*) caca mou). Car même si Pryde est identifiable et rattaché à une voix … Le combo possède, également, une forte et réelle richesse musicale. Un sens de la composition, un sens de l’image et du son pour chaque titre porté. S’il ne fallait qu’une preuve le clip réalisé est une sacré carte de visite.
On se promène sur ce Psychocentesis dans un univers que je situerai visuellement entre un Angel Heart & Shutter Island. Un aspect quasi glauque qu’on perçoit jusqu’au nuances des pochettes, où le marron est si présent. C’est chaud (oui les marrons !). 
Un Artwork qui mérite d’être souligné (Seth Siro Anton & Laura Djaevan). 
En abordant leurs albums sur des concepts, ils s’ouvrent un monde infini d’idées. Des sources d’inspirations intarissables. Espérons que notre hexagone se développe un jour de ses richesses présentes et réponde à l’art en imposant une culture … Pas l’inverse ! Nous faire croire que ce qu’on nous impose est de l’art. Désolé mais là … On retourne sous la couette. Oui, comme le jambon sous vide … C’est de la m…. !
 
Attaquons les hostilités … Le breveté : « Ze » saucissonnage Made By Maënora :
L’album est conçu comme une histoire de fesses en groupe ; oui par douze ; comme l’échangisme.
Collapsing est l’intro d’ambiance ; des intro’s brevetés par Queensrÿche et son Operation Mindcrime. Des relents de parfums post film d’horreur, années 80. Tel Shocker, Freddy, Phenomena.
Avant de vraiment partir sur : The Point Of No Return ; les passages parlés sont justes parfaitement en places, y compris dans le choix d’organe. On démarre sur un Heavy Helloween – symphonique (un truc qui n’existe pas). Mais avec un tout autre registre vocal, où je serai plus fan. Un très beau sens de la mélodie, la parfaite maitrise et compréhension du refrain, des effets en tout genre. Une vraie machine de guerre parfaitement sous contrôle. Il y a cette puissance toujours contenue ; dont on ne se lasse pas.
Traped In A Dream ; la magie du son de clavier de Loz, celle qui vous ouvre la route aux ponceuses vibrantes de Laurent & Cyril. La basse et la batterie donnent le volume et délimitent le cadre. Un tempo Heavy mélodique. Avec la palette vocale de Val. De subtils changements de tons, une basse batterie qui  groove dans cet espace plus calme ; avant que les guitares viennent déchirer cet espace ouvert. Liberté de temps accordé à notre paire. Une belle gestion pour chaque comparse. Le temps défile à vitesse grand «V » sur ce titre comme sur cet opus.
Artificial  Paradise. Pensez à un film d’horreur où un malade court avec sa blouse dans un couloir, sous les lumières vacillantes et trop tamisées. En portant la caméra derrière son épaule. C’est bon ? Vous y êtes ?
Même les coups saccadés, riffés des grattes ne vous sortent pas de cette ambiance. Il y a du Damien (Style Trip) dans la voix de Val. Moins en puissance dans des registres plus dans l’émotion ; car Pryde ne pousse pas son Heavy aussi loin que son grand frêre. Un duo de voix qui serait intéressant d’entendre sur un titre d’un des deux albums, Non ? Artificial  Paradise, ce titre, comme d’autres, nous prouve que la six cordes est là pour nous servir du plat raffiné ; pas de la cantine shredd. On est dans la qualité. Un titre plus en mid ; une porte ouverte au voyage émotionnel. Et que dire des sonorités de voix apportées par Val sur les « Paradise » de fin ? C’est juste Splendide. J’aurai tellement aimé qu’il répète 10 ou 15 fois de plus ce mot. Ce sera en Live ; pour moi (j’espère) … à vous d’être là.
Birth Of Dementia ; univers cinématographique on commence par une ambiance type : Freddy et dès les 1ers riffs un parfum de Helloween. Mais celui des très bons jours. keeper of the seventh keys part. II ; en allant plus loin dans le voyage musical. Sacrifiant la juste puissance, pour un thème musical. Une belle compo de Cyril, où le chant est celui des instruments. Mention spéciale à chacun pour ce titre. 4mn45 qu’on ne voit vraiment pas passer.
L’eponym attendu : Psychocentesis. On poursuit avec une belle intro, un son magnifique de Loz et une musique très en couleur, entre Prog et Heavy. Avant que la voix de Val vienne vous attraper ; vous capturer presque après deux minutes. Les choix de registres sont toujours parfaits. Sur de tels titres, saluons les prouesses solistiques de Cyril et Laurent mais que dire du superbe jeu de JP. Un métronome le premier rempart de la forteresse, une muraille bâtie dans le dur. Que seule peut faire légèrement vaciller le cri d’un Val.
Cold Light ; c’est bluffant cette puissance qu’ils ont à mettre des images à leurs sonorités, que de clips en puissance, de multiples termes qui reviennent sur chacun des titres. Valérian a ce don de donner beaucoup de reliefs, de profondeurs aux morceaux. Sachant les chanter dans un registre très large, un éventail aussi gros que le cul d’une éclipse. Cherchons l’exemple : Une sœur Williams sur la terre battue de Roland- Garros ?
Ils ont réussi à créer le Heavy symphonique Prog. Quelques arborescences d’un univers Blind Guardian, d’un Saga sauce heavy. Beaucoup de cultures musicales fusionnées. Et cette patte qui donne autant de richesse aux compositions. Le métronome se met sur le rouge ; mais il y a toujours cette faculté à varier les tempos. Des guitares tellement présentes qu’elles fondent dans le décor. Une superbe attaque de solo à retenir. Enchainement d’un chorus hyper mélodique. J.P. 30 ans plus tôt ; tu aurais fait carrière à l’armée & … à la caisse claire (final).
Between The Lines … Il y a quoi ? Du Pryde pur jus concentré et la « Loz » + mélodie voix claire pour accompagner. Un effet comparable au retrait de la mer avant le Tsunami. Une accalmie qui devrait vous mettre sur vos gardes. Malgré son accent presque (trop) Français ; parfois … Val conserve - maintient cette forte accroche. Une faiblesse ? Non ! Une force ? Très certainement. 
Cette fois, c’est le « Forever » qui pourra faire chanter les salles. Félicitation pour les ambiances posées ; simplement magnifique et quelle fin.
Illusive Faith ; si je pouvais tomber amoureux d’un morceau ; celui-ci en ferait partie. Car je serais émir et j’aurai le plus grand et le plus beau harem. Mais … Si je devais réduire la taille et jouer sur la qualité, il serait dans ma set list. La nappe de piano (une fois encore) est une pièce, un gros coussin velours pour culs douillets. La voix de Valérian est telle ; qu’il pourrait être aisément nominé comme un des meilleurs chanteurs de projets Metal de l’hexagone. Mais une voix sans la composition pour l’amener au firmament, c’est comme commencer un concours de pets avec la gastro’ ; risqué et sans éclat … Ou alors des éclats … Mais pas comme on veut ! Là je vous invite au clip en bas de page. Attention, celui-ci vous enverra à la case « achat » car frais de port compris c’est Noël toute l’année. Pas une note de trop ni une qui manque, c’est juste parfait ET pourtant … Encore amateur ET Français. Alors, qu’on ne vienne pas me gonfler sur un quelconque vide sur le territoire. La qualité existe chez nos musiciens, reste plus qu’à la partager avec nos diffuseurs et spectateurs.
Step Out Of The Mist. Pour une fois ce sont nos gratteux sur des acoustiques, qui viennent nous servir une intro aussi splendide que celles portées par Loz jusqu’alors. Ce choix de lignes de voix pour parsemer le titre est d’une  justesse à tomber. La ligne acoustique est savamment dosée, le risque est osé et le pari est gagné. C’est juste magnifique. Je le dis comme je le pense. Certains vont se dire ; mais il aime beaucoup de groupes le Maënora ? Trompez-vous, je réalise peu de chro’s et j’en refuse beaucoup. Un amateur fait ce qui lui plait. Surtout quand l’amateur c’est moi. Il y a du Sixx : A-M  dans cette composition. Qui sert d’intronisation au titre suivant :
The Awakening intro voix acoustique et en ce qui me concerne ; je suis sous le charme de cette voix, également, dans cette utilisation. Une voix qui continue de me convaincre aux fils des écoutes. Un timbre que j’aime beaucoup (Un avis que je partage avec toute ma famille) et ce dans toute l’étendue de son éventail. Il sait apporter la justesse dans chaque registre. Même quand le morceau démarre, je ne peux être frustré ; tant la transition est dosée et millimétrée. Une machine de guerre ; cette fois imaginez Enola Gay, le bombardier. La forteresse qui traverse la tempête, qui est représenté par les jeux combinés de Seb & J.P. Avant de revenir sur l’accalmie et ce départ de titre. De multiples variations où le clavier est omniprésent. La preuve que le clavier est parfois essentiel aux univers riches. Voire indispensable !
Coming To Consciousness : Pour clore ce voyage, c’est un lien que vous trouverez en écoute plus bas. Symptomatique du talent musical du groupe. Quant à la création elle nous est offerte par "Coming to Consciousness" et signée Spiky (www.spiky.fr) qui est un ami du groupe qui avait déjà collaboré sur le premier album. Tous ont voulu réitérer l'expérience et réaliser cet "outro" pour l'album. Un générique de fin, reprenant chaque thème de piano et d'orchestrations qui a marqué Spiky ! Personnellement un titre qui me parle beaucoup. Le seul défaut de ce titre (à mon gout) ce craquement imposé. 
C’est paradoxal, j’adore le timbre de Valérian et ce titre de clôture musicale je le trouve d’une grande beauté, une mélodie imagée inspirée d’un conte fantastique féérique. Où l’image de l’être abandonné sur sa chaise roulante, dans sa camisole avec le regard perdu, vaincu par la folie. Encore ce côté tant cinématographique de l’opus. Il y a cette essence de « Vol au-dessus d’un nid de coucou » avec cette dernière essence … Le plein est fait, la maladie me gagne ; m’en fous la folie j’en fais mon quotidien. Mon arme-alarme anti-débiles, mon refouloir à cons. Si je brevette je vais vendre et faire fortune ; alors je produirai des groupes tels que Pryde. 
 
 
Pour conclure, s’il vous fallait peu d’albums mais vous concentrer sur la diversité et la qualité. Je vous offre encore cette fois, un investissement. Appréciez, je chronique lentement votre porte-monnaie doit pouvoir suivre. La ruine de vos comptes aux rayons disques, c’est la faute aux bonnes chroniques, beaucoup plus fréquentes de mes collègues du site. Pour rester sur le terrain R.M. Car la bonne chronique n’est pas chasse gardée. Celle qui est objective, celle qui vend ou relate de manière factuelle un avis parfois même négatif … Car elle répond à une demande professionnelle est autant respectable. Moi j’ai la chance de faire ce que je veux ; mais gratuitement. 
Payé par la gratitude de mes lecteurs et groupes qui soulignent votre analyse ; même si débile. Et ça ; ça n’a pas de prix. Surtout quand parfois les retombées sont royales (dédicace pour mon amie Jee) & la patronne du site. Autre merci ; à celles et ceux qui arrivent jusqu’à « là » !

 




Tracklist : Line Up :  
01. Collapsing
02. The Point Of No Return   
03. Traped In A Dream   
04. Artificial  Paradise
05. Birth Of Dementia  
06. Psychocentesis
07. Cold Light  
08. Between The Lines  
09. Illusive Faith  
10. Step Out Of The Mist
11. The Awakening
12. Coming To Consciousness  


Valérian : Chant.
Guitares : Cyril & Laurent
Basse : Sébastien
Claviers : LoZ
Batterie : J.P

am

 

Label : Loran Saulus – Deven Prod. Studio – Brennus Music
Sortie : 2012
Production : Pryde


Discographie :

 Pscychocentesis (2012)


Liens multimédia - videos SITE OFFICIEL  

 

 

 

Notes des visiteurs :

 

Comments: