BURN HALO S/T

Petit jeu des sept « rock’n’roll families », dans la famille chanteur, je voudrais James Hart, de feu, EIGHTEEN VISIONS, dans la celle des batteurs, je voudrais une valeur sûre, à la frappe bien sèche, mettons Daniel Adair de NICKELBACK,

dans celle des bassistes, je vais prendre Chris Laney de JANE’S ADDICTION pour son penchant prog/alternatif dans la bande à Perry Farrell. On va faire fort pour la famille guitare, il faut que ça décape, pourquoi pas Synyster Gates de AVENGED SEVENFOLD, l’ensemble risque d’être un peu brutal, je m’en vais temporisé tout cela avec Neil Tiemann du DAVID COOK band, cette seconde guitare ajoutera une touche Pop/rock « radio friendly », et pour finir à la prod. dans la famille « j’ai déjà bien roulé ma bosse » Zac Maloy, ex. de THE NIXONS, a déjà réalisé 2 albums solos et dernièrement un E.P. yellow, tous autoproduits, dans un style proche du Pop/rock gros calibre, et travaille régulièrement pour CHRIS DAUGHTRY et David COOK pour ne citer que les plus connus. Et bah voilà je l’ai ma famille BURN HALO et au complet ! Il aura fallu attendre fin 2007 et le hiatus définitif de Eighteen Visions, (à mon grand désespoir), pour que James Hart se lance dans cette nouvelle aventure, fini le screamo, les guitares sévèrement métallisées, et les terribles titres mélancolico-poètiques du genre Our Darkest Days, je ne le cache pas, avec, pour ma part, avec un peu de regrets. Néanmoins, si Burn Halo explore un tout autre univers, quelque part, plus conventionnel, avec une adjonction non négligeable de titres consommables immédiatement, il n’en reste pas moins enthousiasmant, plus proche de HINDER, et de SAVING ABEL, bref d’un hard rock moderne issu de la mouvance, actuellement très populaire aux U.S.A. trouvant le juste milieu entre « head banging » et mélodies suffisamment « sucrées » pour attirer une large majorité d’un publique friand de rock’n’roll musclé et sans prétention. Gros solo de gratte et riffs à outrance Dirty Little Girl mène la barque de cet opus, la voix parfaitement maîtrisée de James Hart, éraillée et puissante ajoute une sympathique touche de rage. So Addicted et sa rythmique ronflante et « chevaline », Dead Ends And Lost Highway le grungy, un condensé de rock 100% américain à lui tout seul, Our House trépidant et effréné, Anejo, Save Me, s’inscrivent dans le même consensus, « coup de poing » ainsi que le Power pop, Here With Me. Cet ensemble de titres bien « rentre dedans » sera tempéré par une brochette de power ballades, aux couplets essentiellement électro-acoustiques et aux refrains plombés de riffs, To Late To Tell You Now, Saloon Song, Falling Faster, Back To The Street, toutes passablement sur le même modèle et suivant la même recette, ce qui pèse nettement sur la note finale et surtout la lassitude qui en découle, seule exception la Bluesy ballade Gasoline, à mon goût un peu perdue dans cet ensemble, qui globalement est largement satisfaisant, mais manque parfois de profondeur.

Highlights : Dirty Little Girl, So Addicted, Save Me, Falling Faster, Gasoline.

Tracklist :

01. Dirty Little Girl
02. Save Me
03. Here With Me
04. Too Late To Tell You Now
05. So Addicted
06. Dead End Roads And Lost Highway
07. Saloon Song
08. Our House
09. Falling Faster
10. Anejo
11. Back To The Street
12. Gasoline

Label : RawkHead (Warner)

Sortie : 31/06/2009

Production : James Hart/Zac Maloy

Line up :

James Hart (chant)
Joey Cunha (guitare)
Aaron Boheler (basse)
Timmy Russell (batterie)