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Cet album une réunion de copains et les copains, c'est aussi le public et les fans.

Au pays du froid le feu les anime, le feu de la scène. On entend avant tout un groupe scénique sur un album studio. DAD c'est 25 ans de carrière, une carrière sans trou pour un groupe hors mode. Loin de l'A.O.R. Ici il s'agit de rock, pur et dur du ... Hard Rock, eh oui m p'tite dame ça existe encore (lol).
Quand certains piochent leurs influences dans la pop, on retrouve chez D.A.D une recette d'ingrédients oscillants entre un punk à la Clash, un côté anglais, cela plus un aspect AC/DC autrefois cité, qui aujourd'hui (je trouve) s'affirme nettement plus prononcé avec un HANOÏ ROCKS. Je précise, il s'agit de finesses, de perceptions chatouillant mes sens auditifs.
Et puis d'abord c'est ma chronique, si je veux parler de tout sauf de l'album, je le ferai !
Mais bon, après 25 ans de carrière on dira que c'est du D.A.D. Du pur jus, de grande classe et totalement affirmé et ce depuis le départ. Attention préalable. Fait important ... si votre sono délivre ni le volume, ni la qualité sonore, n'offusquez pas cet album, passez votre chemin, changez de chronique ; que dis-je changez de site (je plaisante, investissez et restez ici, apprenez le bon goût, lisez moi).
D.A.D. a cette particularité, comme un DAN REED (groupe), NUCLEAR VALDEZ, KING'S X (et « pouyems » d'autres, c'est à dire pas assez), leur empreinte n'est pas que vocale, mais aussi, voire avant tout musicale.
Un son de guitare semblant plus libre, une envie de s'affirmer plus forte que celle de copier et l'heureux gagnant est bibi, bibi c'est ... l'auditeur. Là je pense particulièrement aux maisons de productions qui semblent fournir les instruments, avec les réglages et le : « touche pas au volume et aux réglages ducon, toi le chanteur mets toi à 24 cm (précisément) du micro, et ne chante pas plus fort que je parle » et on se retrouve avec des albums trop semblables (snif !).
Oh ! Ça ne doit pas le faire qu'à moi ?
Donc ce son, sans distorsion à outrance, on est plus proche d'un son limite U2 que trop hard, le Hard étant plus une façon de jouer qu'un son en lui même. Parfois, certaines sonorités de grattes feraient même penser à du Great White, j'ai écrit ... feraient (conditionnel). À l'écoute de cet opus, on se retrouve dans une salle minimaliste, concept : concert / bars env. 400 places max, 450 à 500 à l'intérieur (ça dépend qui compte, la police ou les syndicats) une ambiance surchauffée et c'est le feu.
À peine -30°c dehors et à l'intérieur torse nu pour les filles et simple tee-shirt pour les garçons ??? Ou l'inverse, enfin le monde se réduit à un moment de partage musical, bienvenue (dans le nord) chez les ... D.A.D. Au faut suivre, on ne fait pas du D.A.D. On nait D.A.D.
Un monde épuré, sans surenchère d'instruments, de la justesse. Loin des fouillas permanents où il faut se tirer sur les lobes pour détacher tel ou tel instrument, ici une impression d'écoute, de compositions ou chacun trouve sa place. Pour les amateurs de six cordes, privilégiant les chorus, les mélodies aux descentes et remontées de manches, trop souvent insipides ou on pourrait entrainer parfois des babouins, re « bienvenue » car chaque titre reçoit cette obole. Ce chorus qu'il faut. Qualité à la quantité de triples et quadruples croches sur un métronome à 200. Perso  dans ce cas je descends du manège et je vomi, pas de pompon pour moi. (Au passage) pour BobLama, le producteur de cet opus est Jon Joshua Schuman, également producteur (entre autres) de CARPARK NORTH, là je sens l'animal aux abois titiller dans sa chair, ça sent le lait d'animal en rut, du lama à poil dur et manche tendu. Fin du (Au passage).
Bon, je me force, je saucissonne.

Revolution : Un départ batterie, rythmique militaire et après ça pulse et ça envoie du bois; Quels bucherons ces nordiques ? On adhère ou on sort en courant, perso' je reste, j'ai le pompon,
Nightmares In The Daytime
: Intro' porté par un duo basse / voix, un titre plus en retenu, qui nous permet d'apprécier l'organe si caractéristique de Jasper ; mais le métronome oscille tout de même et le solo vient comme une cerise sur le gâteau (comme sur chaque titre) pour un mid tempo bien relevé sauce D.A.D.,
Too Deep For Me
: Belle entrée cette fois à la gratte, pour un mid tempo que chaque mélomane saura apprécier, sachant qu'on a ouvert les portes sur le 1er titre et qu'il nous reste plus que de l'auditoire de qualité,
Beautiful Together
  : Yes, un morceau qui pulse, avec le refrain qui vous colle dans la tronche. Sur ce genre de titres les Ramones ne sont pas très loin, d'ailleurs 3:18 et ... fin (les RAMONES n’ont guère fait plus longs !),
Monster Philosophy
  : L'éponyme ... mid tempo, cet album est un mix de la carrière du groupe, entre déménagements et je caresse mamie dans le sens du poil (si elle est quadra et charmante, pourquoi pas ? ),
Milk & Honey
  :  un côté plus pop, si les ondes passaient du rock, ce titre aurait sa place. Un solo / chorus de toute beauté ! C'est dingue ????  Ils ont même pensé à Fab et son aversion au trop rock (lol),
You Won't Change
:  Le style reste le même, les mélodies se savourent et en montant le son, la pèche est tout de même, résolument, là. Les années de scènes servent ; composer pour ... partager,

You Had A Head  :  Allez, on remet une bûche dans la chenimée. J'en vois deux qui baillent. Dans un style plus haché, on flirte plus vers le punk, fermez la porte on tient Fab,
I Am The River
  :  La ballade et pas sirupeuse, merci ! Marque déposée, made by D.A.D.,
Chainsaw
  :  Et on remet le couvercle, faut dire que ce Jasper est un sacré vocal, il réveille et ces touchers de grattes , hum, qui très souvent sublime les titres,
Money Always Takes The Place Of Life
  :  Ou comment faire un titre long à écrire ? Trêve de plaisanterie, une intro' empruntée à un western urbain, type Doberman et à 1:30 sur cette même mélodie on propulse tout, re Yes !
Nightstalker
  :  Une intro' façon vieux film noir (au passage, je ne fume pas. Donc rien d'hallucinogène, les grands crus ce n'est pas hallucinogène ?) film noir ... français, ligne de basse et gratte digne d'un LAUTNER, MERCI pour ce moment, superbe mélodie et pendant 6 mn,
House Of Fun
  : le bonus, pour se quitter histoire de mettre l'ambiance, vu que Patrick Sébastien n'a pas pu venir ; on va taper des pieds et faire tourner les perfectos. Les « métaleux » vieillissent, secouer la tête sans cheveux ça fait con et ça abime les cervicales. Moi j'm'en fous j'ai encore quelques cheveux et avec mon sport de bonnes cervicales. Mais si je secoue, j'aurai plus rien, cruel dilemme.

 

En conclusion, ne cherchons plus les similitudes avec tel ou tel groupes, D.A.D. est une référence, un des deux groupes phares danois, à mon opinion. Opinion, que je partage assez bien avec moi même, 25 ans d'âge, c'est forcément du bon, 25 années d'expériences vécues, ça marque. Les rides, les cicatrices du charme du temps. C'est un vieux qui me l'a dit.
Enfin petit jeu, combien de fois D.A.D. dans cette chronique ???? Et cela sans dire une seule fois Dysneyland Afer Dark et ni pourquoi.




Tracklist : Line Up :  

01. Revolution
02. Nightmares In The Daytime
03. Too Deep For Me
04. Beautiful Together
05. Monster Philosophy
06. Milk & Honey
07. You Won't Change
08. You Had A Head
09. I Am The River
10. Chainsaw
11. Money Always Takes The Place Of Life
12. Nightstalker
13. If I Succeed

Jesper Binzer : (Chant et guitare)
Jacob Binzer : (Guitare)
Stig Pedersen : (Basse)
Laust Sonne : (Batterie).

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Label : Cargo Records
Sortie : 10/11/2010
Production : Jon "Joshua" Schumann


Discographie :

 

Standing on the Never Never (1985)
Call of the Wild (1986)
D.A.D. Draws a Circle (1987)
No Fuel Left for the Pilgrims (1989)
Riskin' It All (1991)
Helpyourselfish (1995)
Simpatico (1997)
Everything Glows (2000)
Soft Dogs (2002)
Scare Yourself (2005)
Monster Philosophy (2008)
Behind the Seen (2009)
D-A-D DIC.NII.LAN.DAFT.ERD.ARK (2011)
D-A-D DIC.NII.LAN.DAFT.ERD.ARK De Luxe edition (2013)

 


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