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Auteur Sujet: LE METAL - STATISTIQUES - ETUDES - Le remède anti stress ???  (Lu 7568 fois)

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Statistiques - Les fans de heavy metal les plus fidèles à leur musique ????


La réponse est positive si l'on en croit Spotify qui a publié le mois dernier que  les fans les plus fidèles à leur genre dans le monde sont ceux du heavy metal. Le service de musique en streaming a mis en place un ensemble de graphiques  interactifs montrant la variété des genres musicaux en ligne et comment ces genres varient dans le monde entier. La Pop est arrivée en deuxième place, avec les fans de folk, country et rock qui complètent le top cinq.

La recherche de Spotify a permis de quantifier la loyauté de genre dans le monde entier en divisant le nombre d'écoutesde chaque artiste  par leur nombre d'auditeurs", puis en éditant les graphiques . La liste des artistes de heavy metal référencée inclut des noms tels que Metallica, Slayer, JUDAS PRIEST, IRON MAIDEN, Sepultura, Pantera, CRADLE OF FILTH et anthrax.

 Bob Lugowe, directeur des promotions et des nouveaux médias à Relapse Records, a déclaré à propos des métalleux et de leur dévouement à leur genre: «Que ce soit en portant un « blouson de combat recouvert de logos de leurs groupes préférés, l'achat de toutes les couleurs de vinyle et édition de leur album préféré, le tatouage de leur  groupe préféré sur leur bras ou les voyages de longues distances pour aller à  des concerts et des festivals, les métalleux sont extrêmement tenaces et attachés à leurs groupes préférés, et le genre dans son ensemble ".

Il a ajouté: «le streaming a été particulièrement bénéfique comme  outil de promotion et un moyen de découverte  pour les nouveaux artistes ."

Bien que les fans de heavy metal ont tendance à être stéréotypés comme colèreux, aliénés, et rebelles, une étude 2013 a constaté que les fans de métal ont tendance à avoir une plus grande ouverture à l'expérience, des attitudes plus négatives envers l'autorité, moins de religiosité  que les personnes ayant une préférence pour d'autres genres musicaux.


Biff Byford, chanteur de   SAXON, a declaré à Independent.co.uk en 2010 que le «heavy metal est une musique tribale et tout le monde est un membre de la tribu. Le public est très, très fidèle ... en particulier les Allemands. Il n'est pas comme dans la musique pop, où, si la prochaine chanson n'est pas assez bonne , le fan oublie le groupe; avec notre musique, les gens vont vous pardonner de faire de la merde parfois, et c'est énorme ".



« Modifié: Jeu 28 Déc 17 14:03:26 par MetalDen »

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Statistiques - Les fans de heavy metal s'en sont bien sortis !!!
« Réponse #1 le: Dim 07 Juin 15 11:08:07 »


Une étude montre que les jeunes fans de heavy metal des années 1980 s'en sont bien sortis ....

Dans les années 1980, les fans de heavy metal faisaient un peu peur à leurs parents. Les t-shirts noirs avec une imagerie mortuaire, le pessimisme absolu des paroles, les clips violents et la pâleur maladive, tout cela était jugé un peu inquiétant. Aux Etats-Unis, des groupes comme Black Sabbath ou Judas Priest ont été régulièrement accusés d'inciter les jeunes au meurtre ou au suicide.

Trente ans plus tard, que sont devenus ces jeunes métalleux? Sont-ils plus cyniques et dépressifs que la moyenne? Tasha Howe, une professeur de psychologie à l'université de Humboldt en Californie, vient de publier une étude à ce sujet dans la revue Self and Identity, et selon son enquête, les anciens fans de metal se portent très bien.
Comme le rapporte un blog de la British Psychological Society, les auteurs ont distribué un questionnaire à 377 fans, musiciens et groupies, et les ont comparé à un nombre similaire de fans de rock, pop et new wave (ainsi qu'à un échantillon d'étudiants). Ils ont trouvé que les fans de metal avaient en général des enfances plus difficiles. Mais c'est parce qu'ils avaient des enfances difficiles qu'ils étaient attirés par le heavy metal, et pas leur amour pour le heavy metal qui leur causait des problèmes psychologiques.

En effet, lorsque les chercheurs ont comparé les traits de personnalité, les salaires, la consommation de drogue, la sexualité et le bien-être des fans de métal et d'autres musiques, ils n'ont pas trouvé de grandes différences. La principale: les musiciens de metal (pas les fans) se distinguaient par le nombre élevé de leurs partenaires sexuels, ainsi que leur tendance à contracter des maladies sexuellement transmissibles.

    «Non seulement les cinquantenaires amateurs de metal avaient dans l'ensemble fait des études et n'étaient pas au chômage, ils avaient aussi de très bons souvenirs de leur adolescence dans les années 1980», expliquait Howe en 2013, avant que l'étude ne soit publiée. «Les sous-cultures un peu marginales attirent des jeunes en difficulté qui ont des comportements à risque, mais nous avons trouvé que ces cultures ont aussi une fonction protectrice dans la mesure où elles apportent des liens forts qui permettent aux jeunes de développer leur identité. D'autres études pourraient examiner les effets d'autres cultures musicales comme le hip hop ou l'emo.»

Tasha Howe, une spécialiste de l'impact de la violence sur les enfants, avait déjà réalisé une autre étude sur le sujet, intitulée Sexualité et genre dans la scène heavy metal des années 1980. Le site de l'université où elle enseigne dévoile une des raisons de son intérêt pour ce genre musical: elle est elle-même une ancienne groupie qui s'est mariée avec Mike Howe, le chanteur du groupe Metal Church.

Voir l'article original ICI.



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Re : Statistiques - Les fans de heavy metal s'en sont bien sortis !!!
« Réponse #2 le: Dim 07 Juin 15 12:07:40 »
Ils ont trouvé que les fans de metal avaient en général des enfances plus difficiles.

Constat que mon ami Pascal (ancien rédacteur de Metal Integral) et moi-même avions fait, quelques années plus tôt... Je ne déroge malheureusement pas à la règle :confused: :laugh:
ᶘᵒᴥᵒᶅ Hey, p'tit loup, tu peux me lire ici ou ᶘᵒᴥᵒᶅ

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Vu dans Culturebox par John Markus,  de nouvelles stats, décidément, le sujet passionne les statisticiens !  :laugh:

Le heavy metal rend-il fou ? Au contraire, les amateurs de ce style de musique sont plus heureux et mieux intégrés socialement, selon une étude sur les fans des années 1980, citée par The Guardian.
"Metal Health te rendra dingue", chantait Quiet Riot en 1983, dans "Metal Health", le premier album de hard rock à atteindre la première place du classement Billboard.
 
Eh bien pas si dingue que ça, selon une étude sur les fans de "metal" des années 1980 qui affirme au contraire qu'"ils ont été clairement plus heureux dans leur jeunesse et qu'ils sont plus adaptés socialement maintenant que d'autres jeunes de l'époque et que les étudiants d'aujourd'hui", rapporte le Guardian, qui cite la revue américaine Pacific Standard.


Une communauté forte qui jouerait un rôle protecteur
Alors qu'ils ont souvent vécu des expériences à risque notamment en matière de drogue à l'époque, l'identité forte de la communauté metal a aussi servi de facteur protecteur contre des événements négatifs, selon les auteurs de l'étude, qui soulignent l'esprit communautaire des metalleux qui les aurait aidés à devenir des adultes heureux.
 
Les fans de metal sont moins enclins à regretter ce qu'ils ont fait dans leur jeunesse, dit aussi l'étude qui, il est vrai, ne porte que sur une population de 377 adultes. 154 fans, musiciens ou groupies de metal, 80 qui écoutaient d'autres styles de musique à l'époque et 153 étudiants californiens d'aujourd'hui.
 
Autre réserve, l'étude, menée par une une chercheuse de l'université de Humboldt (Californie), explique que les moins heureux ou les plus marginalisés étaient moins susceptibles de participer à l'enquête, réalisée sur un échantillon "en réseau" sélectionné sur internet.
Par Culturebox


Quiet Riot, "Metal Health"

http://www.youtube.com/watch?v=O_1ruZWJigo#ws

http://www.youtube.com/watch?v=Urce5LQxroM#ws



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Statistiques - Les festivals sont bons pour la santé !!!
« Réponse #4 le: Dim 12 Juil 15 17:18:07 »

Vu sur www.touslesfestivals.com :

Vous pensiez que manger gras et boire des litres de bières pendant trois jours de festival serait fatal pour la silhouette parfaite que vous avez bossé tout l'hiver ? Hé bien, peut-être pas, c'est en tout cas ce que révèle une enquête britannique.

23h30, tu craques, tu lâches tes derniers euros dans le stand de kebab le plus proche, et comme tu as vraiment la dalle après les sept litres de bière de cette aprèm, tu te fais plaisir avec un cornet de frites supplément mayo. Le lendemain tu t'en veux en te disant que tu n'a aucun respect pour ta santé. Mais rassure-toi, une enquête britannique va te faire passer toute culpabilité. En effet, la compagnie Withings vient de publier une étude sur les calories perdues à l'occasion des plus gros festivals britanniques. Pour cela elle a déterminé le nombre de calories perdues en fonction de la distance parcourue pour une journée typique de festival.
Plus le festival est grand, plus on brûle les calories

Sans trop de surprises on y apprend que la taille du festival est déterminante. Marcher du parking au camping, du camping au festival, d'une scène à l'autre, danser et rester huit heures debout malgré une forte consommation de bière ferait perdre jusqu'à 400 calories par heure en moyenne. Le rythme des bpms fait aussi la différence, les festivals électro ou punk feraient perdre jusqu'à 700 calories par heure. On apprend également que les festivaliers marchent en moyenne 4 kms par jour dans une journée de festival, un chiffre qui monte à plus de 8 kms pour Glastonbury. A titre d'exemple voici le classement des festivals ou l'on perd le plus de calories au Royaume-Uni:

- 1/ Glastonbury: 3400 calories brûlées par jour / 8,2 kms parcourus
- 2/ V Festival: 3100 calories brûlées par jour / 7,4 kms parcourus
- 3/ Reading Festival: 3000 calories brûlées par jour​ / 7,5 kms parcourus
- 4/ T In The Park: 3000 calories brûlées par jour​ / 7,2 kms parcourus
- 5/ Leeds: 2900 calories brûlées par jour​ / 7,4 kms parcourus
- 6/ Cramefields: 2800 calories brûlées par jour​ / 6,7 kms parcourus
- 7/ Isle of Wight Festival: 2700 calories brûlées par jour​ / 6,4 kms parcourus
- 8/ Bestival: 2600 calories brûlées par jour​ / 6,4 kms parcourus
- 9/ Lovebox: 2500 calories brûlées par jour​ / 4,9 kms parcourus
- 10/ T4 On The Beach: 2300 calories brûlées par jour​ / 4,6 kms parcourus

« Modifié: Dim 12 Juil 15 17:43:51 par MetalDen »

Hors ligne PilgrimWen

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Re : Statistiques - Les festivals sont bons pour la santé !!!
« Réponse #5 le: Lun 13 Juil 15 12:03:15 »
A quand le sondage sur la flemmardise des fans de Hard et Metal ? Ce serait une superbe idée! Enfin mettre en lumière la majorité silencieuse qui aborde quotidiennement ce forum! :laugh:
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Statistiques - Les festivals sont bons pour la santé !!!
« Réponse #6 le: Lun 13 Juil 15 15:19:40 »

A quand le sondage sur la flemmardise des fans de Hard et Metal ? Ce serait une superbe idée! Enfin mettre en lumière la majorité silencieuse qui aborde quotidiennement ce forum! :laugh:

heureusement que tu déroges ! :laugh:   ;)

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Vu cette étude sur 20mn : Ecouter du heavy metal, c'est bon pour les nerfs et ça calme  :exclaim:

Une étude australienne démontre que plutôt qu’inciter à la colère ou à la violence, écouter du metal ou du hardcore est un « moyen sain de gérer sa colère »...

Au bord de péter un câble ? Envie de tout casser ? C’est peut-être le moment de se détendre en écoutant un peu de musique. Après tout, c’est bien connu, elle adoucit les mœurs. Mais pas n’importe quelle musique. Gardez Mozart et Ravi Shankar pour plus tard, et passez-vous un bon Metallica, ça vous calmera, c’est scientifiquement prouvé. Des chercheurs de l’université du Queensland en Australie ont en effet découvert qu’écouter des « musiques extrêmes » aurait des vertus apaisantes et aiderait à « gérer sa colère ».
Réguler la tristesse et générer des émotions positives

L’étude, publiée dans la revue Frontiers in Human Neuroscience, a été réalisée sur un panel de 39 personnes âgées de 18 à 34 ans qui écoutent régulièrement du heavy metal, hardcore et autres musiques punk ou « extrêmes ». Parmi eux, point d’adorateurs de satan ou de tueurs de petits animaux, contrairement aux idées reçues, mais des gens calmes et sans doute plus zen que la moyenne. « Nous avons découvert que ce type de musiques régulait la tristesse et engendrait des émotions positives », révèlent Leah Sharman et le Dr Genevieve Dingle, auteurs de l’étude.

En pratique, les 39 participants ont d’abord été soumis à des sources d’énervement et de colère, notamment après avoir évoqué des sujets tels que l’argent, le travail ou encore le couple. Avant d’écouter une musique de leur choix, « un truc qui envoie du pâté ». Et les résultats sont clairs : « La moitié des chansons choisies par les participants parlaient de colère, d’agressivité et dans une moindre mesure, de tristesse et de solitude », note Leah Sharman. Pourtant, « les niveaux d’hostilité, d’irritabilité et de stress décroissent dès lors qu’ils écoutent ces musiques ».


Hors ligne Stacey

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Pour ma part, j'en étais convaincu (et depuis longtemps)!
mais si les stats et le smedias s'y mettent... alors là on ne va pas bouder notre plaisir  :love: :love:

Et je connais cette phrase du Dr. lemmy qui dit , je cite: " listen to rock'n'roll, & keep cool "... à méditer donc  ::)

euh si j'y crois ,moi? ben je préfère ne pas répondre  :laugh:

Hors ligne aorgod

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Ouais d'un côté un panel de 377 personnes  et de l'autre 39, pas très sérieux quand même.  ::)
On en connait tous des hardos complètement givrés. :laugh:
On devrait interviewer Ozzy Osbourne sur le sujet. :laugh:

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C'est vrai qu'un panel de 39, c'est un peu leger pour avoir des stats dignes de ce nom, mais bon, on y croit un peu quand même  :exclaim: :laugh:

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Un professeur de psychologie du Canada a affirmé que le heavy metal peut aider à promouvoir la pensée scientifique dans une salle de classe.
Dans un article publié récemment, Rodney Schmaltz, professeur adjoint au Département de psychologie de l'Université McMaster, à Edmonton, en Alberta, fait valoir que les cas où les fans de heavy metal ont été impliqués dans des crimes ou délits sont des éléments  pour évaluer l'impact de la musique sur le comportement.

L'un des exemples que Schmaltz rapporte  est le procès en 1990 sur le subliminal-message de JUDAS PRIEST , le groupe avait été déclaré non responsable de la mort de deux jeunes hommes qui ont cité la musique du groupe comme raison pour laquelle ils s'étaient tués. Il écrit dans Frontiers In Psychology : "Dans le cas des messages subliminaux, les élèves apprendront que la musique ne conduit pas à des comportements problématiques ou nuisibles ".

Schmaltz aborde également le cas en 1996, où deux adolescents ont été accusés dans l'assassinat d'une jeune fille de 15 ans, et ont affirmé plus tardqu'ils s'étaient inspirés de commettre le crime des paroles des chansons de SLAYER "Dead Skin Mask" "Postmortem". Les parents de la victime ont poursuivi SLAYER et leur label pour la commercialisation illicite et la distribution de produits obscènes et nuisibles aux mineurs.

Le professeur a écrit: «Les élèves devraient contesterr la nature de la demande, et ensuite explorer les éléments de preuve étayant un lien de causalité entre le heavy metal et les comportements problématiques et déviants Une approche pour impliquer davantage les étudiants est de diviser la classe en groupes les uns pour agir comme procureur et les autres de la défense dans un procès fictif de l'affaire SLAYER . L'avantage d'utiliser ce cas est que le résultat dans le monde réel est connu. L'affaire n'a pas conduit à un procès, les auteurs du crime avaient des antécédents de comportement criminel,  drogue et abus d'alcool, ainsi que d'autres facteurs qui ont démontré clairement que l'écoute de la musique de SLAYER n'était pas la cause des crimes horribles ".

Schmaltz poursuit en citant le manque de preuves scientifiques à l'appui de l'argument contre le heavy metal, en soulignant au contraire que des recherches ultérieures ont montré que «les gens qui étaient fans de heavy metal à l'adolescence se sont mieux comportés dans de nombreux aspects de leur vie d'adulte que les personnes qui n'étaient pas fans. "

Il écrit: ". La valeur des exemples du heavy metal est que les professeurs peuvent se référer à la recherche qui met en lumière directement  la relation entre le dommage et ce style de musique En utilisant des exemples de  heavy metal, les professeurs sont en mesure de poser la question de la relation entre le préjudice et le heavy metal, permettant aux élèves d'examiner les revendications, faire jouer une pensée critique, proposer la façon dont ces revendications doivent être analysées, et enfin résoudre le mystère avec les données de la littérature pertinente ".

Vous pouvez lire l'intégralité de l'article de Rodney Schmaltz dans le site Web .


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Le chant metal, comment ça marche ?
« Réponse #12 le: Jeu 28 Déc 17 14:05:21 »


Le chant metal, comment ça marche ?

La réponse ci-dessous (merci à Hydra2 pour le lien) !


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Ecouter Motörhead peut faire saigner du cerveau ???
« Réponse #13 le: Jeu 22 Fév 18 13:20:47 »

Constat fait par des neurochirurgiens, et relayé par cet article ici:eek:

Les neurochirurgiens de l'hôpital universitaire de Hanovre ne sont pas encore revenus de l’histoire qu'ils racontent dans une lettre adressée à l’hebdomadaire médical anglais The Lancet.

Résumons-la. En janvier 2013, ils prennent en charge un homme de 50 ans. Depuis deux semaines, leur patient souffre de violents maux de tête. Siégeant dans l’ensemble du crâne, la douleur va en s’intensifiant. Diagnostic de migraine écarté.

Rien d’intéressant dans les antécédents. Pas le moindre petit traumatisme crânien. Méticuleux, les neurochirurgiens serrent leur interrogatoire. Et l’homme se souvient d’être allé, un mois auparavant, assister à un concert de Motörhead. Un scanner crânien révèle bientôt la présence, côté droit, d’un hématome sous-dural.

Aigu ou chronique, l'hématome sous-dural est une grande spécialité des neurochirurgiens. C’est aussi une urgence. On désigne ainsi la constitution d’une poche sanguine sous la dure-mère, cette membrane dure et rigide qui adhère à l’os et protège le cerveau. Il est le plus souvent dû à des traumatismes crâniens (par exemple dans le cas des «bébés secoués»). Sa présence et son volume croissant conduisent à une augmentation de la pression intracérébrale qui menace de détruire les organes les plus nobles du cerveau: il faut opérer en urgence.

C’est ce que firent les neurochirurgiens de Hanovre, au moyen d’un trou de trépan suivi de la pose d’un drain sous-dural. Une semaine plus tard, leur patient était sur pied.

Il restait toutefois à comprendre. Après enquête, le Dr Ariyan Pirayesh Islamian et ses collègues ont la certitude que cette lésion hémorragique est la conséquence, à distance, de la musique du groupe Motörhead. Ou, plus précisément, d'un comportement corporel associé au genre heavy metal: le headbanging.

Les spécialistes désignent ainsi différentes pratiques de mouvements violents de la tête et de la nuque synchronisés avec les rythmes de certaines musiques jouées ou diffusées. Le headbanging n’est pas une nouveauté pour les chirurgiens. Apparu il y a une quarantaine d’années, il a déjà pu être associé à différents tableaux pathologiques: dissection de l'artère carotide, «coup du lapin», emphysème médiastinal et fracture d’une partie de la deuxième vertèbre cervicale. La publication du Lancet est le premier cas rapporté au monde établissant un lien de causalité entre le headbanging et un hématome sous-dural chronique.

Pour les neurochirurgiens allemands, cette publication ne nuira en rien à la légende planétaire de Motörhead, bien au contraire. Ils rappellent aux lecteurs du Lancet qu’il s’agit là de l'un des plus grands groupes de rock hardcore de la planète, un groupe friand de tempos à 200 ou 220 beats par minute (à écouter ici). Pas étonnant que certains organismes humains n’y résistent pas.






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LE METAL - STATISTIQUES - ETUDES - Le remède anti stress ???
« Réponse #14 le: Sam 19 Jan 19 10:25:49 »



 Top Santé avait relayé une étude ici avec un titre explicite : Anti-stress : écouter du metal nous rend plus calme !


Qui a dit que le metal était de la musique pour les mélomanes violents et agressifs ? Une étude bat cette idée en brèche et suggère qu'au contraire, celle-ci aurait des vertus apaisantes.

Le metal adoucit les mœurs. Le metal, l'emo, le punk hardcore et autre style musical "extrême" que certains qualifient d'énervé et de violent rendraient en fait ses amateurs... doux comme des agneaux. Le paradoxe est relevé dans la revue scientifique Frontiers in Human Neuroscience par des chercheurs de l'université du Queensland en Australie.

Les Australiens ont demandé à 39 amoureux de metal d'imaginer une situation frustrante ayant trait à leur relation amoureuse, leurs finances ou leur travail. L'objectif était de les faire entrer dans un processus de colère. Les émotions des participants ont été mesurées à travers l'enregistrement de leur rythme cardiaque. Certains se sont ensuite assis en silence pendant dix minutes. Les autres ont entendu de la musique metal dans les oreilles, pendant la même durée.
Metal, bien-être et volupté

Etonnamment, le groupe qui avait écouté du metal se montrait aussi calme à la fin des dix minutes que le groupe resté assis en silence. "Nous avons découvert que cette musique régule la tristesse et améliore les émotions positives", explique Leah Sarman au Huffington Post, co-auteure de l'étude et étudiante à l'Ecole de Psychologie de l'université du Queensland. "La musique a aidé [les volontaires] à explorer la gamme complète des émotions qu'ils ressentaient. Mais ils se sont sentis également plus actifs et plus inspirés".

Loin d'attiser la violence ou la colère, les notes de heavy metal enverraient des ondes de détente, de bonne humeur et aideraient les gens qui l'écoutent à "s'immerger dans le bonheur et à améliorer leur bien-être".

L'impact de la musique sur la santé et sur les émotions intéresse grandement les chercheurs. Les résultats de leurs travaux vont parfois à l'encontre des idées populaires. Une étude parue dans Plos One a par exemple démontré que la musique triste rendrait plus heureux. Alors, la prochaine fois que vous avez le moral dans les chaussettes, écoutez sans modération votre playlist mélancolique.

>> A lire aussi : Ecouter de la musique pour mieux vieillir


« Modifié: Sam 19 Jan 19 10:29:24 par MetalDen »