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Pas grand-chose à se mettre sous la dent en matière de biographie pour ce jeune combo qui nous vient du Sud-Est et qui a été fondé fin 2006.

A noter quand même que le manager du groupe n’est autre le fameux webmaster du webzine Hard Rock 80, et donc quand ce dernier m’a contacté pour me donner cette première galette à chroniquer, j’imaginais une production très teintée années 80. Las, il ne faut jamais se fier aux apparences, on est ici à l’antithèse des productions des années 80, et bien dans la modernité, classifiée également « alternatif » outre Atlantique. J’ai d’ailleurs bien lu toutes les précautions de la chronique de HR80 pour essayer d’établir un lien avec ce chiffre 80, emblématique pour un nombre conséquent de nostalgiques de cette époque, et peu enclins à s’ouvrir à la modernité. Le forum de RockMeeting n’a d’ailleurs pas échappé à ce débat classique – moderne qui tourne souvent à l’empoignade, tant certains des nostalgiques sont peu sensibles aux arguments modernistes et vice-versa. Donc si vous faites partie de cette catégorie, passez votre chemin, il y a peu de chance que vous soyez réceptifs. A l’inverse, si vous vous nourrissez du meilleur de chaque époque, ce qui est mon cas depuis les années 70,  cet ULF mérite le détour. Alors comment présenter cette musique « alternative » à base de  modern hard rock, je manque un peu de références, Boblama serait surement plus imaginatif, je penserais volontiers à NICKELBACK, voire aux canadiens de DOWN IN ASHES, une des dernières découvertes du site. Cette modernité passe d’abord pas une production énorme qui privilégie les gros riffs, c’est la première performance du combo, pas toujours facile d’atteindre l’excellence dans notre hexagone. Mais dans la mesure où les classiques se sont mis eux-mêmes au goût du jour, ce n’est pas finalement ce qui les différencie fondamentalement, ni les instruments d’ailleurs, la formule très classique basse batterie + guitares  reste à la base des compositions, et force est de constater que les musiciens assurent « grave », deuxième point fort. La principale originalité, à mon sens, du courant « modern rock et hard rock », provient de la structure des compositions et surtout du chant, le plus souvent calé dans les médiums, pas de montée dans les aigus, éventuellement avec une voix très légèrement éraillée, et appuyé par des chœurs. C’est exactement dans ce schéma que s’est placé Maxx, qui assure par ailleurs la guitare rythmique, et le bougre assure avec talent, franchissant avec brio l’étape tant redoutée de l’accent Frenchy, bien malin celui qui différenciera cette production d’une issue d’outre Atlantique ! Si j’ajoute que les refrains entonnés par Max sont de ceux qui rentrent assez facilement en mémoire, nous réunissons tous les ingrédients d’un cocktail explosif. Sur les cinq titres, deux se cantonnent dans les mid tempos : Hold On et Grundge, ce dernier pouvant être presque classé comme ballade. Final Light joue la carte de la puissance des riffs dans un registre plus musclé, mais pour ma part, ce sont les deux derniers titres, ULF, et plus encore Into The Fire, qui m’ont le plus accroché, par leur aspect progressif se jouant des breaks, avec en même temps des refrains imparables, voila un terrain à exploiter !

Au final, ces gars là régénèrent le style avec classe, si vous avez le profil classique et une certaine ouverture d’esprit, c’est le moment de tenter l’expérience de la modernité !




Tracklist : Line Up :  

01. Final Light   
02. Hold On    
03. Grudge       
04. Ulf          
05. Into The Fire

Maxx (chant, guitare)
Red (guitare)
Pierral (basse)
Sast (batterie)

am

 

Label : Autoproduction
Sortie : 2010
Production : n/a


Discographie :

Piece Of Promise EP (2010)


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