Hard Rock - Heavy Metal - Power Metal

Après KOB, le label Brennus Music nous propose un autre nom de code similaire et tout aussi mystérieux : KB.

L’analogie s’arrête là, il ne faut pas chercher un groupe mais un musicien multi instrumentiste et talentueux, puisque KB sont tout simplement les initiales de Karl Bourdin, un guitariste plutôt virtuose, qui s’est déjà illustré dans le groupe SYMBYOSIS en 1999. En parallèle de cette passion musicale, Karl s’adonne à l’infographisme, qui l’a conduit au métier de réalisateur, par exemple au travers du clip "Sans L' Bac T'es Rien" en 2006, pour "France Truc" (émission jeunesse de France 3), dont il compose aussi la musique. Pour cet album solo, notre artiste à donc joué à l’homme orchestre en tenant les guitares, basse, programmation de la batterie, et claviers. Les compositions s’appuient presque entièrement sur des titres instrumentaux, dans lesquels le shred, dans le style d’un Satriani, s’impose largement, dans un genre majoritairement hard rock mélodique, mais avec de nombreuses variantes destinées à recréer un monde virtuel de cartoons, dans lequel l’humour  a toute sa place, grâce à des boucles électro, j’en veux pour preuve cet horrible moustique entêtant dans Mosquito’s Buzz !  Autant au niveau technique, cette galette mérite probablement un 5/5, pour autant que je puisse en juger, n’étant pas un spécialiste de la guitare, autant au niveau intérêt pour le commun des mortels comme votre serviteur, la note sera plus modeste, car ces démonstrations s’avèrent un peu lassantes sur la longueur de l’album. Heureusement Renaud Hantson s’est invité sur un titre,  Breathing, une superbe ballade qui tout d’un coup fait oublier la technique et privilégie les émotions sur une superbe ballade.

Du coup, on en aurait presque des regrets, et pris un peu plus, mais ce n’est surement que partie remise, cet album constitue une excellente carte de visite sur le savoir faire d’un artiste, qui plaira à une majorité d’amateurs de guitare. Pour les autres, la carte chant à peine entrevue ici appelle forcément une suite, pour peu que Karl en accepte l’augure, pour le moins, ça ne serait pas pour me déplaire !

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