Existence plutôt fragile, quand on connait les sollicitations diverses et variées de chacun des membres du groupe. Réunis autour du chanteur et bassiste Glenn Hughes (Trapeze, Deep Purple, Black Sabbath), et, dont on peut dire que B.C.C. est le bébé, on trouve aux claviers, le fils spirituel de Jon Lord: Derek Shérinian (Journey, Dream Theater), à la batterie: Jason Bonham (U.F.O., Led Zeppelin), et,enfin, le guitariste prodige Joe Bonamassa, souvent plébiscité dans nos colonnes à de nombreuses reprises .
Après un bon deuxième album, certes plus heavy que le premier, la solidité du groupe, à plusieurs reprises, remise en question, a fini par se concrétiser à nouveau, pour le plus grand bonheur des fans, avec l'enregistrement de cet Afterglow, toujours produit par l'excellent Kevin Shirley.
Après un bon deuxième album, certes plus heavy que le premier, la solidité du groupe, à plusieurs reprises, remise en question, a fini par se concrétiser à nouveau, pour le plus grand bonheur des fans, avec l'enregistrement de cet Afterglow, toujours produit par l'excellent Kevin Shirley.
Dès l'entame, avec Big Train, le ton est donné. Des rafales de breaks hachés, sur lesquels se superposent la basse et la guitare, nous suggèrent cet énorme train qui s'arrache d'un quai de gare et qui nous emporte dans le Black Country. Puis, Tony Sherinian fait résonner une nappe de clavier aux sonorités orgue Hammond pour chapeauter un riff bien syncopé. La voix chaude de Glenn Hughes s'installe au beau milieu, avant d'entamer un refrain bien enlevé, après lequel Joe Bonamassa fignole un chrorus à la wah-wah, en réponse au tempo solide de Jason Bonham, appuyé par la basse de Glenn. Meme approche avec Dandelion, tout aussi progressif et enlevé avec son passage lent bien mélodique et un chorus style Jimmy Page. En plus rapide, on a Midnight Sun qui fait la part belle au clavier de Tony Shérinian, avec son intro façon Won't Get Fooled Again des Who, sublimée par les breaks percutants de Jason. Tout aussi rapide avec Confessor, on se délecte avec un chorus de Joe Bonamassa étonnant de virtuosité, répondant aux phrasés colorés de Tony sur un ton très Deep Purple. Dans un registre plus Bluesy, on se régale avec l'extraordinaire Cry Freedom. Un riff à mi chemin entre AC/DC et Téléphone, un tempo de type Status Quo, un refrain bien groovy façon Robin Trower où Joe et Glenn font oeuvre de répartie dans une harmonie parfaite. Bref, un hit en puissance.
Ajoutons aussi Common Man avec son aspect fusionnel Blues/Funk qui se conclut comme une jam-session de studio, digne de Deep Purple. En plus heavy, on trouve This Is Your Time, dans un style proche d' Humble Pie, avec son chorus chaud et rapide, ainsi que Crawl avec son atmosphère glauque suggérée par un riff sombre à la Tony Iommi où s'ajoutent un riff Zeppelinien sur le refrain, un chorus guitare/clavier de la trempe des Ritchie Blackmore, et, autre, Jon Lord.
Pour terminer, on se delecte avec trois pièces maîtresses bâties comme des cathédrales, mêlées d'arabesques et de granit bien massif. D'abord, Afterglow, le titre éponyme de l'album qu'on pourrait comparer au What Is Or What Should Never Be de Led Zep avec un riff très Jimmy Page sur le refrain, et, un somptueux final. Ensuite, l'énorme The Circle avec son climat proche de celui de Free. Glenn y pose sa voix avec grâce, dans une limpidité à couper au couteau, et, le riff du refrain s'apparente à ce que, le génial riffer de Free, Paul Kossoff, se plaisait à composer. Enfin, on se délecte encore avec The Giver, élaborée à l'image du Ramble On de Led Zep, suivi d' un chorus dont la wah-wah est poussée à son paroxysme par l'incroyable feeling de Joe Bonamassa.
Ajoutons aussi Common Man avec son aspect fusionnel Blues/Funk qui se conclut comme une jam-session de studio, digne de Deep Purple. En plus heavy, on trouve This Is Your Time, dans un style proche d' Humble Pie, avec son chorus chaud et rapide, ainsi que Crawl avec son atmosphère glauque suggérée par un riff sombre à la Tony Iommi où s'ajoutent un riff Zeppelinien sur le refrain, un chorus guitare/clavier de la trempe des Ritchie Blackmore, et, autre, Jon Lord.
Pour terminer, on se delecte avec trois pièces maîtresses bâties comme des cathédrales, mêlées d'arabesques et de granit bien massif. D'abord, Afterglow, le titre éponyme de l'album qu'on pourrait comparer au What Is Or What Should Never Be de Led Zep avec un riff très Jimmy Page sur le refrain, et, un somptueux final. Ensuite, l'énorme The Circle avec son climat proche de celui de Free. Glenn y pose sa voix avec grâce, dans une limpidité à couper au couteau, et, le riff du refrain s'apparente à ce que, le génial riffer de Free, Paul Kossoff, se plaisait à composer. Enfin, on se délecte encore avec The Giver, élaborée à l'image du Ramble On de Led Zep, suivi d' un chorus dont la wah-wah est poussée à son paroxysme par l'incroyable feeling de Joe Bonamassa.
Bref, vous l'aurez compris, ce troisième opus est un must où l'oreille savoure avec bonheur, chaque instant de cette formidable galette. Idéal pour un cadeau de Noël car dans le coffret vous trouverez aussi un DVD avec le making off de cet enregistrement qui, n'aura duré, en fait, qu'une petite semaine. C'est dire le talent de ce quatuor qui forme une Bonne et Belle Communion de musiciens talentueux à l'alchimie sublimée par la magnifique production de Kevin Shirley. On en redemande.
| Tracklist : | Line Up : | |
| 01. Big Train | Glenn Hughes (chant, basse) Joe Bonamassa (guitare) Derek Sherinian (claviers) Jason Bonham (batterie) |  |
| Label : | Mascot Records |
| Sortie : | 13/06/2011 |
| Production : | Kevin Shirley |
| Discographie : |
BLACK COUNTRY COMMUNION (2010)
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