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Au départ un projet constitué de deux albums m’effrayait un peu ; deux albums 22 titres. Alors, je me suis dit : « Pourquoi ils n’ont pas fait un quatorze titres plus un album d’Unrealesed plus tard ? Mais pensent-t-ils pouvoir tenir la qualité sur deux concepts (Night & Day) ? Des questions qui je ne me pose plus, dès que vous flattez la platine en schéma ville … De jour comme de nuit. Les bons brulots tombent, sans faiblesse de rythme et de mélodie. Silence possède sa propre identité musicale sur la scène A.O.R., un réel fer de lance hexagonale (& Belge). Mais un groupe que j’entends, toutefois, sonner comme un projet studio. A mon oreille, il manque cette toute dernière minime once de magie Live dans les écoutes. Probablement le fait d’avoir un homme-orchestre à la baguette. Aussi talentueux qu’il soit (& il l’est), je perçois en « douzième » rang, cet ingrédient qu’ils connaissent (surement), pourraient (pourtant) acquérir et ne développent pas : Ce groupe aurait besoin, pour moi d’avoir une identité Live, à commencer par la présence d’un batteur. Même si je trouve qu’il sonne parfois comme certains opus de Toto ; mais dans Toto il y avait Jeff Porcaro (The Best Drummer In The World !). Aujourd’hui, l’identité du groupe c’est deux têtes, une fusion mélodique qui prend et éclot. Tout ce qui est composé, enregistré, est travaillé au cordeau. Les mises en places sont parfaites ; seul petite bémol (vous le savez en ce qui me concerne) et du coup son « son » un peu aseptisé (sur le « tac tapoum », bien fait mais sonnant sans le relief du reste des instruments. C’est aussi la rançon de la gloire ; on met la barre très haute … ça passe, mais le cul touche et la barre bougeotte). Vous me direz : « Du moment qu’elle ne tombe pas ? ». Sauf que là on cherche les sommets ! Mais attention ! Malgré cet infini décimal détail, depuis des mois que j’ai rentré ces deux opus … Ils sont les DEUX seuls CD qui n’ont pas quitté le meuble à proximité de la chaine. Et depuis des mois … C’est déjà la quantité qui est venu faire déborder la Cdthèque. Mais c’est plus fort que moi, j’aime cette voix feutrée qui vient apporter douceur sur les titres ; cette même voix qui vient décoller la moquette, quand parfois le tempo se fait plus soft. Et puis carrément l’inverse en remplaçant le mot voix par : « cette guitare ». Les chorus, solos sont accès long et assez long pour satisfaire tout amoureux de la six cordes. Chorus hyper mélodique, bien au-delà de ce qui peut rendre accroc un amoureux d’A.O.R. ultra mélodique. La principal raison est simple, cet album à la même particularité que les précédents de la discographie. Phénomène accentué, toujours en ce qui me concerne, depuis l’arrivée de Ben VENET et ses lignes vocales. Un grain de voix avec des tonalités rauques, une palette qu’il connait parfaitement et qu’il maîtrise au mieux. Alors, pour moi aux fils des écoutes, le plaisir va Très longtemps crescendo. On devient très facilement Addict. Son identité vocale peut parfois être proche d’un Jon Bon Jovi, une vraie empreinte sérieuse, dans des phrasés vocaux travaillés, pensés ; totalement ingurgité et digéré. J’adore cet A.O.R. à l’Européenne, une musique avec une âme « très » forte. Enfin, parler de Silence sans citer Bruno Levesque, c’est comme parler de Féline Fion sans citer sa cousine chanteuse canadienne. Car Bruno, c’est surtout une guitare toujours omniprésente, un lead guitare qui pourrait croiser souvent la route d’un Tommy Denander et laisser de bien beaux témoignages. Il sait faire parler son instrument en donnant de la mélodie à chaque touché de cordes. De la couleur à ses mélodies, et surtout … une âme à sa musique. Pour cela, en nous gratifiant de quelques interventions parfaitement en longueurs. Permettant aux adeptes de ce style (l’A.O.R.) de craner et clamer aux porteurs de douilles gras, écoute moi cette gratte ! Maintenant, rejoins-moi dans la « Secte du Bon Gout ! », lave-toi la tête et t’aura les douilles fraîches ; grâce au shampoing aux œufs Panzani. Bah, quoi !? Vous pensiez que j’étais moins con en commentaire qu’en chronique ? Erratum, seul différence … Il n’y aura pas de saucissonnage, car je ne vais pas poster quatre pages et SURTOUT car je n’arrive pas à mettre un titre en retrait. Par contre … Ce que je peux faire, c’est mettre au panthéon Lift MeUp un titre qui doit beaucoup à cet apport de voix féminin, cette mixité vocale entre Justine VENET, douceur sensualité dans son organe et la complicité, rivalité de sang qui s’ensuit, un partage qui coule si naturellement, du miel … Que dis-je de la gelée royale. Ces échanges de langues, Anglais, Français sont magnifiques, si limpides, que cela en devient une hémorragie de plaisir auditif. Si il y a encore des frères ou sœurs dans la fratrie VENET ; le mieux c’est de leur mettre un micro devant le menton. Et je souhaite bien du courage à Bruno qui devra travailler d’arrache-pied pour offrir des galettes Belges à toute la lignée. Mais il s’en sort tellement bien. Voilà, terminé pour moi, je retourne sans bruit aux SILENCE ! Car j’aime les univers sonores qu’ils m’apportent et les deux mondes de chaque concept.

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