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Un Maënora en vacances, c'est quoi la différence ?
Un mec toujours aussi barré musique qui attend son facteur avant d'aller à la plage. Alors quand ce charmant jeune homme vous livre neuf Cds, Yes !
La journée commence bien, je deviens le fan de bonne zique qui a plus de temps pour délivrer et partager ses émotions et passions.
L'objectif du jour, répondre à la chro' de Prof sur le Magnum. Et bien sur écouter les arrivages ! Armé de mon Ipod (histoire de frimer un peu), les pieds dans le sable, le torse bombé et bronzé je décide de faire partager et questionner ; J'attends que Mme Maënora s'endorme et je file.
Objectif, poser le casque sur des oreilles chastes (pas évident avec toutes ses filles qui se promènent à poil, tant pis j'ai une mission) et je dois leur poser la question : « Si je vous dit Magnum, ça vous fais penser à quoi ? »,
La première : « - quelque chose de gros avec beaucoup de contenance » ; moi : « c'est pas faux ! ».
La seconde : « Oh oui ! sucer, frais dans les dents et ça fait du bien dans la gorge » ; moi : « ???? ».
La troisième : « Oh, merci ! Ça fait vraiment du bien où ça passe » ; moi : « si je peux rendre service ».
Je précise, que les choses soient claires, j'ai dit : « ???? » à la seconde et « si je peux rendre service » à la troisième, pas l'inverse.
Bon tant pis, avec ses commentaire je vais me démerder, il y a peu j'expliquais à mes enfants que ces British sont les inventeurs du Pomp Rock, on prend un mixeur musicale (chercher pas, je possède le brevet et le modèle unique) on met un bon gros groupe de hard Rock, un second de Rock Progressif, on touille bien et une fois que le mélange est à son sommet de miscibilité, on tient Magnum.
Magnum le groupe, la crème froide ce sera un autre jour.
L'album « The Visitation » est énorme, il commence dans l'univers d'un « On A Storyteller's Night » et continue à maintenir un niveau énorme. Ces mecs ont fait un album grandiose. Sur Doors To Nowhere, Tony Clarkin nous délivre un de ses plus beaux solos de sa carrière ; une pièce, ce morceau est exceptionnelle de conception. Aucun morceau ne souffre de la durée, signe de grandeur. Bob Catley, contrairement à trop d'anciens (beaucoup plus renommés) encore dans leur activité tient parfaitement son instrument ... sa voix !
Le genre d'album qui pourrait plaire aux fans du dernier Alliance « road to nowhere, la construction est à égale grandeur des mélodies délivrées. Et pas de branques dans le combo.
Une mention spéciale pour Harry James, la batterie est exploitée et jouée divinement, les lignes de basses d'Al Barrow quand elle se font plus présentes sont ciselées et travaillées. Mark Stanway, n'en finit pas de développer sa classe, alternant claviers, pianos, nous donnant l’impression qu'il tient toujours la barque à quatre mains, ce mec est resté un primate il doit utiliser aussi ses pieds ?
Mais la grande classe de ce groupe, c'est de parvenir à nous délivrer autant de ponts musicaux, en nous faisant croire que tout est enregistré en une seule prise, tellement tout colle parfaitement à l'unisson.
Un seul instrument délivrant tout les sons possibles.
Mes coups de cœurs ; dans un 1er temps j'aurai dit : 2,3, 4 et aux fils des écoutes je dois l'avouer l'album est grandiose. Encore un groupe qui possède son univers et qui n'a pas fini de nous délivrer de vrais bombes.

Alors comme diraient mes trois interviewées de la plage : Ça fait vraiment du bien où ça passe, quelque chose de très gros avec beaucoup de contenance ; un truc énorme quoi ; mais bon de là à sucer, ... non merci sans façon. Je laisse ma place à d'autres.

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