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Parfois ça m’arrive ; à vous aussi certainement. On rencontre des albums qui en moins de dix secondes, savent vous convaincre de l’utilité de l’investissement.
Celui-ci en fait partie, sur le premier titre on se rapproche de l’univers de Michael MORALES. Rien que ça, doit vous envoyer à la case achat. Ensuite on reste dans la même veine sans temps faible. Un A.O.R. fin et racé à posséder!
 
Un album « Masterpiece » reste souvent un Scud, livré en un seul colis ! 
L’album qui ne verra jamais sa vraie suite. Qui plus est, quand l’artiste fait en sus un break de dix piges sans sortie solo et change de style.
Car après cet incontournable du sieur (voir et lire son second opus chroniqué ici même par bibi « himself »), le garçon semble être rentré dans les ordres. Certain(e)s parlerai(en)t de fadeur, mièvrerie pour définir en un minimum de mot ce qu’est le virage (sortie de route ?) soft du second opus !
Mais fort heureusement ; on peut allégrement passer d’un MercyMe à Iron Maiden, d’un Toto à Metallica ; sans avoir à se cacher ni enfoncer un style ou l’autre. On peut avoir les deux en sa possession et les glisser dans sa platine au grès de ses humeurs. Pour moi le bon créneau musical c’est : « Rock mélodique » qu’il y ait de la distors ou de l’acoustique j’arrive à prendre mon pied ! Surtout quand le produit maintient un tel niveau de qualité. Bon,  j’avoue qu’un … Un  No Class de Motorhead au couché c’est moyen, moyen. Mais au levé et/ou pour emmerder sa proximité … ça reste tip top !
Je vous fais une promesse, si un jour je vous dis d’un album … c’est de la merde ! (ce que je fais très rarement (voire jamais), je préfère affirmer : pas mon style) ; vous pourrez y aller ce serait marron et ça sentira mauvais. Car des albums de merde … malheureusement il en sort ! (parenthèse ouverte et fermée).
 
Entre ses deux albums, il serait aisé de conclure que Michael s’est mis en ménage avec une nana qui lui a planqué son perfecto’, a imposé belle maman dans ses murs, lui a enlevé ses posters sur les murs et la porte de sa piaule, les a remplacé par les photos de bébé. A inter changé les bouteilles d’alcools avec du lait et sirop, banni la fumée de cigarette et envoyé de la bombe spray parfum toilette lavande douce dans son univers. Le privant de concert le soir, pour l’installer dans l’autel de l’église du quartier pour chanter les louanges du tout puissant Moi 1er ! A genoux, toi au fond ! ;-)
Maintenant la bonne nouvelle, les plus rapides et les plus malin(e)s le trouveront à « vraiment pas cher » ; mais il ne faudra pas se tromper de « Michael O’Brien » par exemple sur un site dans son pays (dois-je être plus clair ?).
Attention un homonyme est un vrai cul de bénitier. L’astuce d’aide : Ajouter au moteur de recherche la maison de disque. Merci Maënora ! (Même si l’info’ d’aide m’a été fourni par mon collègue et ami Fab au préalable).
 
Les hits s’enchainent avec son bon gros son d’époque. Des riffs acérés typés, racés Hard U.S. Un album qui aurait dû voir naitre et éclore un talent ; car le potentiel, les compos et les interprétations sont là !
Si le nom de Tony LOMBARDO (guitare) n’a pas marqué les esprits Hard ; c’est un gros raté.
Un méga Hit pointe avec « I Believe », mais réduire l’album à ce seul titre serait une injure. Même si à lui seul il justifie 100 fois l’investissement pour toute bonne Cdthèque d’A.O.R. fan. Voilà bien encore là, une de mes cames. Un style que j’affectionne, celui qui me met les tétons en pointes, la mine du critérium en dépassement, les frissons sur les bras … Le genre d’album qui exigerait que chaque journée dure une 50taine d’heures avec deux passés au boulot (max’) pour avoir le temps de se délecter de tels brûlots. Une reprise fondu dans l’album : Hold Your Head Up du groupe Argent (1971) bien dépoussiérée, avec son parfum d’authenticité que les fans d’Uriah Heep, Fish, Steppenwolf, et j’en  passe, connaissent !
Pour définir un périmètre musical on pourrait tisser un canevas en prenant à Harlan Cage, Adrian Gale, Brian McDonald. Mais il en manquerait encore. Normal c’est une Masterpiece, une référence du genre. Un album déterré pour les plus malheureu/se/x d’une époque, qui deviendront les grands gagnant(e)s du jour.
La ballade « Why » qu’on retrouvera également sur son second opus, laisse la place à une superbe ligne de saxo en prédominance solistique, alors que dans sa version plus contemporaine, le clavier prend pour lui les devants de la scène. On aimerait une version « plus-plus » avec la  somme de toutes ces composantes. Mais la qualité de ce titre mérite amplement les deux versions et les deux écoutes !

Notre genre musical possède en héritage, une chronologie et une histoire d’une grande richesse. Il est donc légitime de se souvenir qu’elles étaient les légendes d’hier, passées trop vite au travers de la toile. Remettre sous vos regards et dans vos oreilles, ces lumières qui doivent continuer de briller et ces compos qui doivent continuer de vous embarquer.
Car ce n’est pas demain que la caravane du Hard passera dans nos rues, avec les commentaires de Jean-Paul Ollivier pour nous délivrer les chroniques du passées ; sur des images et look d’antan.
Un rôle de commentateur que l’on confierait bien à notre Tonton Zézé (pour certains opus) ! Car il reste la voix de radio qui aura tant donné (à moi aussi en particulier) …




Tracklist : Line Up :  
01. Her We Go
02. Matter Of Time
03. I’M Over You
04. I Believe
05. Hold Your Head Up (reprise de Argent)
06. Today Is The Day
07. Wait For You
08. Why
09. I Know
10. Everything To Me



Michael O’Brien : Tout instrument et chant. am

 

Label : Oceana Records
Sortie : 1990
Production : Michael O’ Brien, Carl MADURI et Patrice WILKISON LEVINSOHN


Discographie :

Eponym (1990)
It’s All About Time (2001)


Liens multimédia - videos  Site officiel
 

 

 

 

 

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