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Je voudrais dédier cette chronique, à celles et ceux qui viennent consulter ce site. Interviennent et font vivre le forum, celles et ceux qui prennent le temps de cliquer sur un simple "j'aime" ; merci !

Aux fidèles parmis les fidèles ...
Aujourd'hui parlez Fergie au commun des mortels, se résume à parler d'une bimbo vieillissante avec tenue taillée dans des chambres à air trop petites ! Du ultra moulant qui sent vite fort, problème d'age de matière ? Vaste débat ...
Alors que moi je parle d'un des plus grands chanteurs que l'A.O.R. nous ait offert. Que TOTO a su mettre au devant de la scène. Pour qu'encore à ce jour, on puisse se délecter sur ce type d'album. J'ai nomné (Dennis Hardy) Fergie FREDERIKSEN, qui après quelques problèmes de santé n'ayant rien à faire (à mon avis) dans cette chronique ; on ne parlera pas. Car il est là bien là, au sommet de sa forme ... rock ! Entouré de pointures : Jim Peterik (Survivor), David Roberts (Bad English), Dennis Ward (Pink Cream 69, Khymera et actuellement partout ou il y a de l'A.O.R. de qualité), Mark Baker (Signal, House Of Lords), Eric RAGNO (Takara / China Blue / Ted Poley / Danny Vaughan / Tony Mills // Vox Tempus, etc), Joe Vana (Mecca) . N'oublions pas Dirk Bruinenberg (Elegy, Patrick rondat, consortium project, Adagio). Pour parler de pointures, on parlera de chaussures Italiennes. Alors, qui mieux que Frontiers pour nous sortir cet opus d'artisans, avec le gratin du genre ?

Comme j'aime me mettre à nu ... avec les mots ; je vous avouerai qu'il sonne pour moi, comme le plus grand chez Toto, le plus rock. Que son album So Fired Up avec LEROUX est une pièce maîtresse dans l'univers de notre musique. Un diamant brut à poser sur le panthéon du rock mélodique. On pourrait citer Trillion, ses albums solos, etc autant d'albums à posséder ; alors vous me direz :"Et celui-ci ?" ... Patience !
à quoi je répondrai :"La suite logique de ce So Fired Up" pas moins que ça ! Très belle sortie Frontiers.
Pour analyser la grandeur de Happiness Is The Road, je me suis réimprégné de sa discographie, à travers ses divers projets. Dont pleines d'interventions avec Tommy Denander, qui est actuellement à l'affiche du Chris OUSEY, par exemple.
Curieusement, à mon gout, les épreuves du temps l'ont amené à un nouveau niveau. Là où il en faisait des tonnes, avec l'héritage d'une carrière, cela a permis de nuancer plus dans la douceur et la retenue son ancienne arme : la puissance. Si avant j'aimais sa voix je dirai aujourd'hui : "J'adore" ; mais mon soucis c'est que j'adorai déja !
La force de cet album, il ne porte pas l'empreinte d'un seul homme. Un vrai album de groupe (dans l'esprit du dernier Foreigner studio). Des rythmes de batterie comme je les aime, variés, groovy, parfois en retrait ; avec une excellente sonorité ; le premier instrument qui m'a frappé sur la durée. Un clavier qui se veut piano, pour assoir les mélodies. Des choeurs d'une grande justesse dans un esprit travaillé pour appuyer le lead, donner du relief en restant en léger retrait ; dans le tempo', ce chant des voix.
Les titres défilent comme des lampées de nectar, chacun avec un gros volume de qualité et l'attente du prochain ; avec la sensation que le meilleur est à venir. A ceci prêt, le souvenir et la mise en mémoire directe des différentes étapes / chansons passées.
Parler musique avec ce genre d'album, c'est aussi facile que de demander l'abstinence à un eunuque. Faire aimer des sons de claviers crincrin à mon homologue Lyonnais. Demander à MetalDen de poster tous les jours sur le site. Eric d'aller voir un concert de Renaud H, faire écouter un effet crunch des années 70 à John Markus et que sais-je encore ? ah, oui ... faire chauffer la C.B. à Mme la femme du webmaster.
Me concernant, rester sérieux pendant ... Bon on a assez d'exemple. Je vais rester moi !
J'ai écouter les autres sorties actuelles, et rien n'arrive pour moi à ce niveau. Bien sur que j'écoute le Chris Ousey, que l'achat est justifié ; mais là on est au-dessus. Idem pour le Jamison / Kimball, (toujours pour bibi) un ton en dessous ... ici pas besoin de deux voix. Dont une qui gueule trop fort en studio, sachant qu'elle ne sera jamais reproduite sur une scène, no more comment !
Maintenant lectrice(s), lecteur(s), vous êtes en droit de vous poser une question : "Maënora, ce mec (Oui, car je suis un MEC, un pur un dur, un vrai, THE mâle dans toute sa splendeur ... moins les poils) est-il capable d'être critique avec Fergie F."
Mais bien sur !!! Lectrice(s), lecteur(s) ; un exemple sur l'excellent album Eponym de MECCA sorti en 2002, j'affirme que Fergie en fait des caisses, qu'il passe en force que la voix de Joe VANA est largement supérieure. Alors, retrouver Fergie à ce niveau ... J'en suis dur de partout ... mes ... oreilles sont tendues prêtent à recevoir. Si vous avez la chance de connaître l'album YEAH de RADIOACTIVE, vous ne constaterez pas cette différence de niveau entre Fergie et les autres protagonistes vocaux. Pourtant attention, il y a du lourd, pas forcément plus lourd que Joe VANA sur la balance, mais vocalement on boit dans le saint graal ! Mais l'achat pourra attendre après celui-là (actualité oblige).

Maintenant, vous l'attendez tous, plus fort que Cochonou, ... le saucissonage made by Maënora, petite spécificité Française qu'il faut savoir maîtriser ... quand on habite les Alpilles. Pays du soleil,des collines, Oliviers et du rosé. Alors, sortez vos verres, pour vivre ensemble et en Live cet exercice :
Angel Mirror To Your Soul, Entame sur un hymne A.O.R. pur esprit Leroux, encore supérieur à ses précédents albums solos, un tempo bien enlevé. Avec changements de tons, des choeurs posés ... millimétrés. Un solo de gratte, dans un esprit chorus mélodieux, dont la seule faiblesse reposerait dans son temps de réalisation. La signature par l'empreinte vocale du maître à bord. Ouverture d'album sur les chapeaux de roues, ce grain unique et ô combien magique. Et le temps dans tout ça ? Et la maladie ? On n'en parle PAS !
Elaine ; à l'impossible nul n'est tenu sauf que parfois l'impossible arrive ... un morceau encore supérieur au précédent brûlot, un tempo plus en retenue et une voix d'une rare justesse. On se rapproche ici de sa période Toto.
First To Cry, l'esprit de l'ensemble un mid. Qualité rime avec quantité. Chaque refrain est appuyé par des choeurs, car les oreilles les plus fines sauront entendre un léger défaut de souffle, défaut qui sert l'album. En donnant la retenue que j'attendais.
Follow Your Heart, mélodie de la ballade posée par le piano; subblimée ensuite par Fergie. C'est avec ce titre que le crapaud, emballe la princesse ; le frêre de celui de la fable. Celui dans lequel il faut souffler dans l'appendice génital pour qu'il se transforme. Oui lectrice, tu peux me crôare !
Happiness Is The Road, le nom de l'album servi au départ par le piano, sur un mid qui grimpe dans l'intensité pour nous délivrer un titre digne de figurer comme nom d'album ; et toi tu voudrais en savoir plus ? Juste une info', le guitariste s'est montré moins faignant, pas hyper besognieux. Mais attention ça reste un album casquette, sous un nom ! C'est pour cela que j'ai écrit un album de groupe ... type Foreigner (avec plus de lead,tout de même).
I Still Believe In Love, moi aussi mais après le boulot, une confidence partagée par Rocco. Pour, pour ... un mid ; Oh faut suivre les Z'ami(e)s.
Allez bonne nouvelle, ça s'énerve un peu avec Lyin'Eyes ... Mais je vous garantis un fait : j'imagine bien Fergie nous servir cet album avec la même fougue et sans couac sur scène. Ce qui n'est plus tellement le cas chez nos icônes du rock. Attention fougue ne veut pas dire Heavy, loin de là.
Love Waits For No One, est un joyau au pays des mid-tempos. Départ ballade. Pire que le papier tue mouches, le dentier bien humide à mamie et je ne vous dit même pas pour le papier tue-mouches, maché par mamie !
Après ce morceau, autre garantie : si vous faites pause, vous n'allez pas en dormir de la nuit, karaoké oreiller ; même si tu t'endors, tes rêves vont te faire faire l'auréole de taie ... arc en ciel. Et le lendemain, tu chantonneras toujours, avec ta voix type liquide gastrique... mais tu chanteras encore. Plus facile d'avoir les implants mamaire de "la" Fergie vieillissante, que l'organe (je précise voix) du VRAI Fergie !
Même si pour le test oreiller, je préfèrerai chanter du Frederiksen au lit avec Miss bond et danse à la con, dans ces tenues trop petites et qui puent ; qu'avec le quidam chroniqué pas l'envie de sentir son organe collé dans mon dos ! De plus, après une nuit avec LA Fergie (femelle) elle saura ce que c'est un bon Groniqueur de RockMeeting, pardon ... chroniqueur. Quand le mistral est froid, ce sont mes doigts qui écrivent n'importe quoi. Je vous assure et je tiens à rassurer Mme Maënora que je mettrai des moufles pour courir avec le mistral.
Writting On The Wall, c'est pas bien faut pas tagger ; mais si ça permet à Fergie de faire un titre bien rock. Laissons lui totale liberté, surtout que dans ce registre il n'a pas encore abandonné les armes. On se mettrait presque à regretter qu'il nous ait pas claquer deux trois titres en plus de cet accabit ... sans en enlever aucun autre, oeuf course ; ma poule ! & au passage, merci pour la gratte !
The Futur Ain , I What It Used To Be ; seconde ballade de l'album. Faite un test ! Pour moi le morceau le plus faible de ce Happiness Is The Road. Un morceau que beaucoup de groupes ne sortiront même pas en intensité cette année. Car la faiblesse guitaristique soliste de l'ensemble de l'opus devient force sur ce morceau. Et je ne parle même pas de la justesse vocale !
The One, on reprend la place qui est sienne ... celle des sommets ; des singles à la pelle en cette période d'automne ... Ne changez rien pour moi, un air marteau qui cogne dans votre cerveau. Entre le besoin actuel et les souvenirs rock d'antans. En résumé je reviendrai sur la guitare, si la part avait été augmentée de 15 à 20 %, on pourrait parler aisément d'un album de la décénnie. Car le potentiel est présent.
The Savior, pièce A.O.R., avec ces contre temps pour marquer les refrains, poser les couplets ; appuyée en celà par un clavier très années 80. Qui met en duel piano et gratte ; ça devient féérique pour mes ouies. Un morceau qu'aurait pu créer un Boulevard de la grande période.
Préparez vos mouchoirs, car l'album est fini ! Mais jouissez ma chronique ... également.

 

 

 



Tracklist :Line Up :  

01. Angel (Mirror To Your Soul)
02. Elaine
03. First To Cry
04. Follow Your Heart
05. Happiness Is The Road
06. I Still Believe In Love
07. Lyin’ Eyes
08. Love Waits For No One
09. Writing On The Wall
10. The Future Ain’t What It Used To Be
11. The One
12. The Saviour

Marjan Fergie Frederiksen (chant)
Dennis Ward (guitare basse, guitares, claviers et Choeurs)
Nathan Eshman (guitars)
Eric Ragno (claviers)
Dirk Bruinenberg (batteries)
am

 

Label :FRONTIERS
Sortie :2011
Production :Dennis Ward


Discographie :

1976: MSFunk: MSFunk
1978: Trillion: Trillion
1981: David London: David London
1983: Le Roux: So Fired Up
1983: Le Roux: Live 1983
1984: Toto: Isolation
1995: Frederiksen/Phillips: Frederiksen/Phillips
1999: Fergie Frederiksen: Equilibrium
2002: Mecca: Mecca
2007: Frederiksen/Denander: Baptism By Fire


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FERGIE FREDERIKSEN Happiness Is The Road - 4.8 out of 5 based on 5 votes