Les Finlandais avaient marqué l’année 2004 avec leur premier album 21st Century Pirates, un album dont Plunk avait souligné avec enthousiasme tout l’intérêt, basé sur un mélange de hard teinté années 80 à la MOTLEY CRUE et de modernisme tout nordique. L’heure était donc venue de donner une suite à ce brillant premier album, sans marquer d’essoufflement. Et bien disons le d’emblée, le groupe a su retrouver les ingrédients du premier album, avec une production peut être encore plus puissante. Après une intro de peu d’intérêt, Evel knievel Factor annonce la couleur avec un refrain sleaze rock très efficace, un gros riff, la voix de Sammy rauque et parfois hurleuse, et une énergie revitalisante. Cette voix sait aussi se faire plus charmeuse à l’instar du mid suivant Broken Promised Land, qui privilégie un peu plus les lignes mélodiques et les breaks avec un final au piano très calme. Les hits se suivent en alternant ainsi les moments calmes à l’image d’Alive, qui après une douce intro au piano embraye sur de gros riffs, avec des refrains toujours très accrocheurs, courts et calibrés radio. Pas de virtuosité inutile, les solos sont concis mais néanmoins très mélodiques, les tempos sont variés, avec des mids comme Sound Advice, Anyway, ou Billion Star Hotel, où s’emballent dans les heavy Prozac Nation et Uniform, et la perle mélodique Gods Of Rewind. Pas besoin de longs discours, il s’agit encore d’une production festive dont la Scandinavie recèle, à ranger aux côtés des WIG WAM et autre THE POODLES, un album qui vient colorer la fin de l’année 2006 avec un concentré de hits, à écouter sans modération, anti-migraineux garanti !