Dans le petit monde de l’AOR, il existe des histoires bizarres. Cet album sort à l’origine en 1991 sous le titre Surrender. Le groupe comprend trois musiciens Américains : Kenny Hamberg, Michael Olszewski et Frank Siccoli. Comme les trois compères, on ne peut pas dire que le cd à l’époque fait un tabac phénoménal. On aurait pu très bien en rester là, si ce n’est qu’un label indépendant, Zentunes décide en 2005 de contacter Kenny Hamberg pour lui proposer une réédition. Hamberg est fort surpris car il croyait que personne ne connaissait cet opus. Après enquête, il s’est rendu compte que SURRENDER avait beaucoup de fans qui s’arrachaient les copies de l’album. Il décida donc de remasteriser le tout et d’ajouter deux bonus pour une ressortie en 2005. Je dois dire qu’après écoute de ce Better Later Than Ever, je comprends mieux l’enthousiasme de certains fans de la première heure. Pour moi c’est un chef d’œuvre méconnu de l’AOR qui nous est proposé. On encense un groupe comme AVIATOR - à juste titre - mais Surrender n’a rien à lui envier. C’est bien simple, j’ai beau écouter cet album en boucle je ne vois aucun titre faible. Tout ce que j’aime dans l’AOR des années 80 est présent. De bons gros synthés, des guitares présentes sans être omnipotentes, un chanteur excellent, des chœurs époustouflants et puis une qualité dans les compos qui frise la perfection. Du hit, du hit et encore du hit. Quelques morceaux comme ça sans être exhaustif : Never, Nikki, Last Time I Say Goodbye, One Tough City. Ce dernier est absolument magistral, une intro tout en finesse pour arriver sur un refrain hyper entêtant. Alors certes ils n’ont pas inventé la musique, mais je m’en tape comme de ma première chemise, en style de zique c’est tout ce que j’aime. J’aimerais vraiment que les groupes d’aujourd’hui qui officient dans l’AOR s’inspirent de cd tel que celui-ci. Car sans refaire la même chose, il est quand même rare de nos jours d’avoir sur 12 titres, 12 hits.