Deuxième album pour ce groupe allemand spécialisé dans le classic hard rock, il fait suite à The Truth, toujours chez Point Music. Ce qui peut paraître surprenant, c’est que ce groupe existe depuis 1980, il s’appelait alors WILDCAT. C’est en 1999 qu’il prend son nom actuel et sort son premier album. Autant dire qu’ils ne se sont pas précipités pour écrire ce deuxième opus, heureusement, les sept années qui se sont écoulées ont été utilement utilisées, puisque pas moins de dix huit titres nous sont présentés, soit une heure et dix minutes avec peu de temps morts, la performance est à saluer. Dès l’intro de George Giolacu aux claviers sur son Hammond, d’une manière assez proche du style Jon lord, il n’y a pas de doute, l’influence de DEEP PURPLE colore ce Classic Hard Rock qui sent bon les années 70-80, sans pour autant sonner vieillot, la tonalité des guitares vient donner un côté moderne, un peu comme leurs compatriotes de SINNER par rapport à THIN LIZZY. Sur les dix huit titres, tous ne sont pas de la même qualité, mais le combo alterne habilement les moments forts avec Changing Time, le heavy I Wanna Know, Slave And Master, The Liar, le très Purple Mountain King, les AOR All That I Want et Still Alive, puis des moments plus calmes comme le beau mid tempo Hold On, ou les ballades I’ll Be There et The Chamber Song. Quant au boogie blues Starlight Blues qui clôture l’album, il est tout simplement superbe. Dans tous les cas les mélodies sont attractives, omniprésentes, soutenues par les lignes vocales de Robert Stöltzel, dont la voix est plutôt calée dans les médiums, et de belles lignes de guitares et claviers. Pas la révolution, mais une bonne production qui ravira les amateurs d’AOR et de hard rock classique.