En cette fin d’année 2007, il me semblait important de refaire quelques petites chroniques sur des albums de Westcoast. En effet, on ne peut pas dire que l’année aura été riche en nouvelles sorties dans ce genre musical. Replongeons nous donc dans les années bénies et plus particulièrement en 1981, date de sortie de ce premier album de JOHN O'BANION. Quand on regarde de plus près, on remarque déjà les deux producteurs, Richie Zito et Joey Carbone. Les deux à l’époque étaient des inconnus mais ils ne le resteront pas très longtemps. En effet, Zito sera un grand producteur de chefs-d’œuvre de l’AOR et du Hard ou Rock FM dans la décennie 80-90, et le second travaillera essentiellement avec Joseph Williams en produisant ses albums solos et en lui écrivant des morceaux. Voilà pour les producteurs, revenons maintenant à l’artiste qui sortira trois albums avant de disparaître brutalement il y a quelques années. On peut d’ailleurs le rapprocher d’un artiste comme Greg Guidry qui lui aussi après trois albums tira sa révérence. On s’aperçoit d’ailleurs la grandeur du gâchis quand on perd un homme de ce talent. En effet, O Banion avait toute les qualités pour devenir un très grand artiste Westcoast à l’instar de Jay Graydon. Finalement il ne l’est que pour les initiés qui connaissent la qualité de ses albums. En effet, autant vous le dire tout de suite ce cd est à ranger avec les premiers TOTO, le DAVID ROBERTS, le premier AIRPLAY. C’est un chef d’œuvre absolu… Outre la qualité des titres, il y a la voix de O'Banion qui ravage tout sur son passage. Sur Love You Like I Never Loved Before, il tutoie les sommets. Cette compo est d’ailleurs à mettre dans les grands classiques de la Westcoast. On enchaine avec une ballade sublime qui me fait hérisser les poils à chaque fois que je l’entends, You’re In My Life Again. Autre ballade grandiose, She’s Not For You qui elle aussi ne peut laisser insensible. La reprise Walk Away Renee que RICK PRICE reprendra également sur son album Heaven Knows, le coté plus dansant de Take A Chance On Love. Si un jour je dois partir sur une ile déserte, cet album fera partie de mes bagages. Je croise les doigts pour ceux qui ne l’auraient encore pas pour qu’il soit réédité car il n’existe à ce jour qu’en import Japonais à un prix prohibitif. Autre souhait également, c’est la réédition de Danger son second cd qui est de la même veine.