Le rythme ne s’accélère pas, Scholz attend encore huit ans pour nous sortir ce Corporate America. Cet album est sorti dans la quasi indifférence générale et de plus en import US pas évident à trouver. De plus, les critiques ont étés catastrophiques. Etaient-elles justifiées ? En partie, oui. En partie seulement car même si ce n’est pas un must, ce Corporate America contient quelques bons morceaux. Mais revenons sur le line up, qui avec ce groupe change tout le temps. Alors là, c’est un vrai centre aéré, ils sont six musiciens a être crédités sur l’album. On retrouve au côté de Tom Scholz, le retour de Brad Delp, Fran Cosmo et son frère Anthony, un autre mec qui est en photo sur le cd mais pas crédité, et puis l’alien de la nouvelle formule une femme, Kimberley Dahme. Alors attention, que les ligues féministes ne me tombent pas dessus, je disais alien car c’est la première fois qu’une femme fait partie du groupe. De plus elle écrit ses propres titres et elle apporte une touche…….tenez vous bien……folk ! Non je n’ai pas fait de faute de frappe, c’est bien de folk dont on parle. La preuve avec With You. Ce titre est loin d’être mauvais, mais franchement, on ne voit pas bien ce qu’il fait là. Le grand BOSTON est encore présent par moment, sur l’excellent Had A Good Time où le retour de Delp se fait sentir. Stare Out Your Window, écrit par Fran Cosmo, est aussi un bon morceau. Un côté plus pop est perceptible mais ça reste du Boston surtout dans les vocaux. Corporate America est mauvais. Someone remonte le niveau et aurait pu figurer sur Walk On sans problème. Turn It Off est à ch….. Une compo dans la lignée du futur album des frères COSMO. Une mixture indigeste. Cryin' sonne très seventies avec un côté pop pas désagréable, mais bon, sans plus. Avec Didn’t Mean To Fall In Love, on retrouve le Boston que j’aime, bien entendu, qui chante ? Je vous le donne en mille. You Gave Up On Love est certainement un des meilleurs morceaux du cd. Là c’est du grand Boston. On termine avec une superbe version live de Livin For You. Le gros tort de cet opus, c’est que Scholz a délégué aux frères Cosmo la plupart des titres. Le résultat, c’est que quand Scholz écrit et que Delp chante, c’est toujours très bon ; quand ce sont les frères Cosmo qui s’y mettent, c’est franchement pas gégène. Un album inégal mais qui mérite par certains titres d’être découvert.