Avec ce premier album, 7 DAYS pourrait être aisément qualifié de All Star Band. Jugez plutôt : le guitariste fondateur Markus Sigfridsson est déjà membre des groupes DARKWATER et HARMONY tout en étant créateur d’artwork pour le label Rivel Records (sur lequel sort ce premier album de 7 Days…) - label crée par l’infatigable Christian Rivel, chanteur entre autre de AUDIOVISION, DIVINE FIRE, FLAGSHIP, etc… - le bassiste Andreas Olsson a joué aux côtés de NARNIA, DIVINE FIRE ou ROB ROCK par exemple, le chanteur Thomas Vikström a quant à lui fait partie de TALK OF THE TOWN, STORMWIND, SPEEDY GONZALES, etc… et le batteur Daniel Flores, au CV encore plus impressionnant sans rajouter ses participations en tant que producteur, a joué avec MIND’S EYE, JOOP WOLTERS, CHRIS CATENA, TEARS OF ANGER, les excellents XSAVIOR et bien d’autres ! Voilà donc une fine équipe de bosseurs qui n’ont certainement jamais entendu parler des 35 heures d’autant plus qu’ils font toujours partie du line up de certaines de ces formations, sans parler de celles qui n’ont pas été citées. Musicalement parlant, car il faut quand même y venir, 7 Days se situe dans un style Metal Progressif parfois proche d’un SYMPHONY X en plus Prog., du moins sur le dynamique Redeemer et The Weight Of The World où les rythmiques et le son des guitares rappellent un peu le style de Michael Romeo. Mais les mid tempos sont ici privilégiés, pouvant même avoir une approche presque Doom (With You Forever) et chaque titre possède son petit quelque chose qui gomme l’aspect un peu hermétique que l’on peut ressentir lors des premières écoutes : le passage acoustique de The Darknest Winter, le duo Thomas Vikström / Caroline Sigfridsson sur Fall Again, les voix symphoniques masculines de Where Are You, la superbe mélodie de Confession et sa fin à la PAIN OF SALVATION façon Inside Out, les accélérations de tempos assez fréquentes, notamment sur Save Me dans lequel l’échange de solos guitares/claviers est des plus pointus. Toutes les compositions sont signées Markus Sigfridsson (paroles et musiques) à l’exception du dernier titre Wisdom Calls qui est une cover des Prog. Doomers Suédois VENI DOMINE, reprise qui se marie parfaitement au reste de l’album. Il est clair qu’il faut prendre le temps de s’attarder et de revenir sur ce The Weight Of The World pour en capter ses nombreuses facettes et subtilités, mais cette démarche est récompensée par le plaisir d’avoir affaire ici à un groupe qui propose son premier opus de Metal Progressif plein de rebondissements et d’une grande qualité digne de ses musiciens.