Réjouissez vous, fans de ROBBY VALENTINE, c'est en effet la première fois depuis le début de sa carrière que l’on va pouvoir acheter un de ses albums sans se ruiner ! Les précédents opus étaient tous des imports japonais et malgré leur qualité certaine, ça faisait mal au porte monnaie. Remercions donc Frontiers d’avoir récupéré cet artiste qui de plus n’avait rien sorti depuis Believing Is Seeing, soit en 2000. Apres toutes ces années d'absence j'étais impatient de retrouver le petit prince des claviers avec ce The Most Beautiful Pain. Je dirais que ça commence plutôt mal avec I Should Have Known Better, titre à la rythmique très hard, trop hard pas habituel de ce que Valentine nous propose d'habitude, un titre à oublier. Il est à noter que depuis quelques temps plusieurs albums se font une joie de commencer par les moins bons titres ce qui est assez bizarre, le dernier TOTO, le dernier RADIOACTIVE... D’habitude c'étaient les hits que l’on plaçait au début, et les titres moins intéressants aux fins des albums... bizarre. Le second titre - A New World - va sensiblement rectifier le tir, et même si les overdubs du couplet peuvent agacer, on retrouve sur le refrain le Robby Valentine que l'on aime. Et puis après, c'est le bonheur retrouvé le très pop I’m Going Under, la superbe ballade The Cold And Lonely Lie. On retrouve aussi ces petits intermèdes musicaux si agréables comme Magnum Opus (un hommage à KANSAS ???) qui précède le queennesque Everyday Hero où la part belle est faite au piano et aux cordes. Supernova est magnifique, une pièce musicale de cinq minutes où tout y passe, les overdubs, le refrain avec moult choeurs, une intro aux claviers assez pêchus, des changements de rythmes perpétuels, une orchestration digne de grands compositeurs classiques. Magical Memories nous rappelle encore le grand QUEEN, une petite ballade piano voix très agréable. On revient sur le terrain de l'AOR avec le très bon How Many Times. Mickey bénéficie d'une orchestration bizarre sur le couplet, et puis arrive le super refrain plein d'entrain avec de bonnes grosses guitares. How Can I Live Without You est encore un intermède piano voix qui précède One Heart, titre qui prouve que le bonhomme a une formation au départ classique, là encore s'entremêlent piano et cordes plus choeurs paradisiaques. Back To The Futur Theme est un petit instrumental bien pêchu qui pourrait s'apparenter à un morceau d'une BO, et puis après le superbe Now Or Never ; si vous voulez découvrir cet album, attaquez par ce morceau, vous aurez en 4 min 54 la quintessence de Valentine et vous saurez pourquoi je considère ce mec comme l'un des plus doués dans l'AOR et le hard mélodique. On termine comme souvent avec lui par une pièce musicale assez complexe, et assez longue avec Exodus Eléphantes...I Can't Get Over You. Le début est une rythmique assez hard qui nous fait bien penser à l'exode des éléphants, ensuite la pluie arrive et la mélancolie reprend le dessus avec une ballade piano voix où l’émotion est d'une grande intensité. Voila, vous l’aurez compris, c'est le grand retour du hollandais volant avec ce The Most Beautiful Pain qui peut se ranger aisément avec ses précédents chefs d'œuvre. La prod bien entendue est top niveau, et je pense que ce cd sera bien placé dans mon top 10 de l'année, car pour l'instant, c'est pour moi le meilleur album de 2006 !