TONY SCIUTO est un des artistes les plus connus en Westcoast / AOR au Japon. En effet, en 1980 quand sort cet Island Nights, il va faire un carton sur les radios Japonaises avec le morceau du même nom. Il faut dire que cet Island Nights est vraiment un putain de titre ; morceau qui peut être considéré comme un incontournable de la Westcoast début 80's et qui se devrait d’apparaître dans toutes les bonnes compilations digne de ce nom. Aux USA par contre c’est le flop. Du coup son second opus Be My Radio fut retardé et ne sortit qu’en 1999 sur un label Japonais. L’expression « on n'est jamais prophète dans son pays » a trouvé tout son sens avec Tony Sciuto. En 1999, toujours pour le marché japonais essentiellement, Sciuto ressort de son propre fait, cet Island Nights remasterisé et avec 4 titres bonus dont deux en live. Ce cadeau pour les fans m’a permis d’acquérir cet opus et la, point de regret. Car si on parle beaucoup de AIRPLAY, de DAVID ROBERTS comme des monstres de la Westcoast avec leurs albums respectifs, on peut rajouter Tony Sciuto. Tout est parfait, que ce soit les compos Westcoast comme You’ve Got A License ou Island Nights. L’AOR grandiose avec Hold Back The Nights qui là aussi fait partie de ma palylist personnelle que j’emmènerais sur une ile déserte. Mais que dire de la ballade un brin jazzy, Café L.A. ? Pas grand-chose si ce n’est qu’on frôle le sublime. Vous en voulez encore ? Ca arrive avec le très dansant Trapeze qui rappelle un peu le Rockmaker du premier TOTO. Le mid tempo Angel qui lorgne du côté de ALESSI, là aussi parfait. On termine avec le mid tempo Captain Wonderful et ses cuivres de partout et Street Dancer suivi de Butterfly. Le premier cité vaut aussi son pesant de cacahouètes et Butterfly est une ballade intimiste torchée de façon acoustique. Je n’ai pas parlé de la voix de Sciuto qui est magique et se marie très bien avec le genre proposé. Pour les bonus, les deux titres live Hold Back The Light et Café LA bénéficient d’un très bon son, pour la qualité rien de changé elle est toujours là. D’habitude les titres bonus sont d’un niveau inferieur aux autres mais ici que ce soit On The Cold Street ou le très rock Black And Blue Heart, ils tiennent tous les deux la comparaison avec le reste. Encore un chef d’œuvre de la Westcoast Music qui n’est pas facile à se procurer mais qui même à des prix prohibitifs vaut le coup de casser sa tirelire.